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Thriller Editions
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Comme d'autres farces de Molière, Le Malade Imaginaire est une satire de l'imposture médicale, mais c'est aussi une comédie de caractère qui dépeint les extravagances d'un bourgeois obsédé par la maladie. C'est enfin une comédie-ballet dominée par un climat de fantaisie et d'insouciance. Déguisement et illusion finiront par rendre inoffensive l'imagination maladive du héros, à défaut de pouvoir la corriger. Rire et plaisir ont ici le dernier mot : tel est l'ultime message de Molière.
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La Belle et la Bête
Jeanne-Marie Leprince de Beaumont
- Thriller Editions
- 1 Janvier 1970
- 9782363817464
La Belle et la Bête : conte moral
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"Voilà comment les Atlantes ont été sauvés du plus horrible danger qui pouvait les menacer, et comment une présence maléfique a été bannie du monde à jamais. Il a fallu que nous attendions quelques jours pour que le docteur Maracot soit en état de nous raconter son histoire ; elle était d'ailleurs tellement extraordinaire que, si nous n'avions pas assisté à son épilogue, nous l'aurions attribuée au délire. Ses pouvoirs l'avaient abandonné sitôt passée l'occasion de les manifester, et il était redevenu l'homme de science doux et paisible que nous avions connu."
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Un homme ayant écrit avec son propre sang un mystèrieux message est retrouvé assassiné sans qu'on comprenne pourquoi. Méchinet, agent de sûreté et fin limier, reprend alors patiemment l'enquête et tente de dénouer l'énigme...
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La scène débute dans le salon de Madame de Grandlieu, en conversation avec un ami de la famille, l'avoué Maître Derville. L'avoué entend pendant la conversation de Mme de Grandlieu avec sa fille Camille, que celle-ci est amoureuse du jeune Ernest de Restaud, fils d'Anastasie de Restaud, née Goriot.
Mme de Grandlieu désapprouve cet amour : la mère d'Ernest est dépensière, enlisée dans une relation illégitime avec Maxime de Trailles, pour lequel elle gaspille sa fortune. Derville intervient en faveur de Camille : il démontre qu'Ernest s'est vu attribuer depuis peu l'intégralité de l'héritage familial.
Ce récit, qui constitue une mise en abîme d'un type humain du monde balzacien, met en lumière les personnages de Jean-Esther van Gobseck, usurier, et de Maître Derville, avocat en début de carrière. Ces deux personnages, qui jouent un rôle essentiel dans ce roman, reparaissent dans l'ensemble de la Comédie humaine , soit sous forme d'évocation : Gobseck, soit en personne : Maître Derville, que l'on retrouve dans le Colonel Chabert , Splendeurs et misères des courtisanes et dans de nombreux autres volumes de la Comédie humaine. Il fait partie, dans les personnages de la Comédie humaine, des Gens de robe honnêtes. -
Deux jeunes amants, Éraste et Julie, vivent à Paris. Ils se rencontrent en secret de peur que Oronte, le père de Julie, découvre leur relation. Oronte a donné sa fille en mariage a un certain monsieur de Pourceaugnac, bourgeois venant de Limoges. Dégoûtés par cette idée, les deux amants font appel à une entremetteuse, Nérine et un fourbe, Sbrigani, pour contrer le projet d'Oronte. Dès son arrivée, la ville entière essayera de ridiculiser monsieur de Pourceaugnac et de le dégoûter de la vie urbaine. Sbrigani et Éraste, faisant semblant d'être aimables avec lui, organiseront maints autres pièges.
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Face aux atroces assassinats commis dans la rue Morgue, face au vol par un perfide ministre d'une lettre confidentielle permettant d'organiser un chantage politique, la police de Paris est déroutée. Perquisitions, fouilles en série, auditions de témoins : les méthodes traditionnelles restent sans résultats. Le chevalier Dupin, un noble ruiné à l'intelligence brillante, réussira-t-il à résoudre ces énigmes grâce à sa simple clairvoyance et à son implacable esprit d'analyse ?
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Pierre Grassou, sous le nom de Fougères où il est né, est un peintre médiocre qui vit tout de même de sa peinture car le vieil escroc Elias Magus lui commande des copies de grands maîtres : Le Titien, Raphaël, et nombre d'artistes reconnus qu'il fait passer pour des peintures authentiques. Elias Magus revend très cher ces faux aux petits-bourgeois incapables d'apprécier la « bonne peinture ».
Furieusement entiché d'art, Monsieur Vervelle, marchand de bouteilles très riche est amené dans l'atelier de Pierre Grassou par Magus qui lui fait croire qu'il a devant lui un grand maître, qui plus est possédant des économies. M. et Mme Vervelle sont enchantés par ce jeune homme qui rivalise Rembrandt, Rubens, et qui ferait un excellent mari pour leur fille.
Pierre Grassou est invité à Ville-d'Avray dans leur maison ridiculement décorée qui contient néanmoins une immense collection où le mauvais peintre reconnaît ses propres copies. Évidemment, bien que peu scrupuleux, Pierre Grassou est conscient de sa médiocrité. Ses amis l'ont beaucoup exhorté à travailler, à sortir de ce qu'ils pensent être une impasse artistique, et qui l'est vraiment car malgré sa fortune, son beau mariage, les honneurs et le rang auquel il finit par accéder, Pierre Grassou reste amer, humilié par le mépris des vrais artistes et ne connaît pas le bonheur qu'il espérait.
Un peintre raté est toujours malheureux, telle est la morale de la fable. -
La tempête était encore dans toute sa rage quand je franchissais la vieille avenue. Tout d'un coup, une lumière étrange se projeta sur la route, et je me retournai pour voir d'où pouvait jaillir une lueur si singulière, car je n'avais derrière moi que le vaste château avec toutes ses ombres.
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Cette charmante comédie se déroule à Messine, lors d'une nuit noire. Un sicilien jaloux veut épouser la jeune esclave grecque qu'il a affranchie, mais l'amour rôde déjà autour d'elle. Un beau gentilhomme français rêve de l'enlever et, grâce à la complicité de l'ingénieux Hali, son valet, il entre dans la place. Toute l'action s'accompagne de chants et de danses qui entraînent le spectateur dans un tourbillon de couleurs et de musique.
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Le jeune peintre Hippolyte Schinner tombe par accident dans son atelier où il reste inanimé. Le bruit de sa chute ayant alerté ses deux voisines de l'étage au-dessous, Adélaïde de Rouville et sa mère, les deux femmes soignent le jeune homme.
Hippolyte trouve alors dans leur appartement une chaleur et une amitié agréable, mais aussi une misère digne et soigneusement cachée.
Le jeune peintre est amoureux d'Adélaïde et il se rend souvent chez ses voisines où il découvre la volonté mystérieuse de cacher le passé des deux femmes. Ont-elle commis une action inavouable ? Et qui sont ces deux « vieux amis » de la mère qui viennent perdre exprès au jeu pour laisser des écus à la vieille femme ? Mesdames de Rouville sont-elles des filouses, voire des prostituées ? malade d'angoisse, Hippolyte continue tout de même ses visites, par amour pour Adélaïde. Mais un jour, une bourse un peu usagée, contenant quelque argent (le peintre lui-même est pauvre, bien que titré : il est de Schinner) appartenant au peintre, disparaît.
Le jeune homme pense qu'on la lui a volée et il soupçonne Madame ou Mademoiselle de Rouville. Il interrompt alors ses visites et se languit au point que même sa mère s'aperçoit de son trouble. Un heureux hasard permettra à Hippolyte de découvrir le passé extrêmement honorable des deux femmes, leur dignité. Et aussi de retrouver sa bourse entièrement rénovée et brodée des mains de Mademoiselle de Rouville. La jeune fille l'avait prise pour lui donner meilleur aspect.
Pas un centime ne manque dans cette bourse désormais magnifique.