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Sixtrid
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Certains sont nés sous une bonne étoile, la chance leur sourit. De prime abord on ne peut pas dire que c'est le cas de Rémi.
Enfant abandonné par sa famille puis recueilli par des fermiers chez lesquels il va passer sa jeune enfance, il va être vendu à une sorte de vagabond saltimbanque, musicien des rues et montreur de chiens savants. Sous la férule de ce nouveau maître, Rémi, le "sans famille", va apprendre à endurer les rigueurs de la vie itinérante et à affronter toutes sortes d'épreuves. Mais son courage le portera car il possède cette force de caractère qui, malgré les coups du sort, finit par vaincre l'infortune.
Ce roman nous fait vibrer à chaque page et espérer qu'à la fin de cette sombre histoire la chance finira par s'offrir à Rémi, car la vie ne peut toujours être négative quand on a une telle volonté.
Dans ce magnifique roman, Hector Malot nous raconte une histoire indémodable. Vitalis représente la figure tragique d'un saltimbanque itinérant au XIX° siècle. C'est aussi son courage face aux épreuves qui, transmis à Rémi, permettra au jeune garçon de retrouver sa vraie famille. -
Dans la ville de Saumur, vit modestement la famille Grandet : le père ex-tonnelier devenu richissime après de fructueuses spéculations, son épouse, sa fille Eugénie et Nanon la servante.
Ces trois femmes vivent sous la terrible coupe du chef de famille, avaricieux maladif. Dans le voisinage, les beaux partis se disputent l'hypothétique main d'Eugénie dans l'espoir d'épouser la fortune. Mais un évènement imprévu va venir bouleverser cet ordonnancement : le cousin d'Eugénie, un dandy parisien, fils du frère du père Grandet, débarque un soir, porteur d'une missive pour son oncle. Sans le savoir, il apporte la nouvelle du suicide de son père ruiné, demandant à son frère de s'occuper de son fils pour l'aider à partir faire fortune aux Indes. L'avaricieux vieillard va se heurter à la candeur et à la générosité d'Eugénie.
Balzac a habilement ciselé les portraits de ses personnages. On s'insurge contre l'égoïsme du père Grandet, son abominable avarice, l'égocentrisme et la futilité du cousin. La course effrénée à laquelle se livrent les prétendants autochtones est l'occasion de scènes cocasses. L'auteur a peint crûment, sans concessions, les moeurs d'une époque qui n'est finalement pas si éloignée de la nôtre. Seule, la noblesse de coeur d'Eugénie aura raison de toutes les vilenies dont elle est l'objet.
Durée : 06H52
