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D`Orbestier
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La langue du zinc n'est pas une langue de bois. On y parle la langue du coeur. Du coeur gros qu'on soigne au vin chaud, du coeur gros comme ça qu'on soigne au pastaga. La langue des bistrots, entre le pire et le barbare, a ses aristos comme Boudard, Blondin, Rimbaud, Dimey, Bukow et puis Gainsbar, poètes blanc sec, accros de la Kro, esthètes de la fine à l'eau. La langue des bistrots pour le dire a des mots qui naissent du comptoir. Des mots pousse-cafard dans la fumée du soir, des mots d'amour, toujours, des mots copains d'un jour, nos mots de tous les jours. Il fallait bien en faire le tour. Ce glossaire contemporain, illustré de nombreuses photos, amusera le lecteur curieux ou l'amoureux des troquets, qui, en lisant ce livre dans la collection « Le Jeu des mots », cédera au plaisir de découvrir ou de retrouver des expressions pleines de saveur et porteuses d'images. Un petit dico d'aujourd'hui, plein d'humour pour étancher les grandes soifs de vocabulaire limonadier.
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Un petit dico des mots et expressions savoureuses de La Chaume et des Sables d'Olonne, qui manquait au pays de la sardine et du thon. Ce patois plein de saveur et haut en couleurs de ce port de pêche vendéen témoigne de la vitalité inventive - et de la vivacité - de ses habitants, fiers de leur culture et de leur pays. Aujourd'hui comme hier, cette langue, verte comme les huîtres, reste vivante d'un côté et de l'autre du « chenal des Sables d'Olonne », avec ses fulgurances, sa trivialité et son humour. Le patois chaumois et sablais, partie intégrante du Poitou, est plus proche de celui du Sud-Ouest que de celui du nord de la Loire. C'est ainsi que le naissain d'anguille, qui se dit « civelle » à Nantes est aux Sables de la « friballe » ; l'esturgeon du « créac » comme à La Rochelle ou à Bordeaux, et on pourrait citer bien d'autres exemples. Associées à ce fond poitevin et à ces apports venus d'ailleurs, on trouve des expressions françaises anciennes toujours en usage ici et parfois ailleurs, et des termes du monde de la mer qui ajoutent du pittoresque dans la conversation. La publication de cet ouvrage a pour seule ambition de fixer - autant que faire se peut - un patois oral encore connu et partiellement parlé mais qui, dans les années qui viennent, tendra à disparaître, s'uniformisant dans le français qu'on apprend à l'école et qu'on entend à la télévision. Outre le lexique - non exhaustif - ce livre présente aussi le nom des poissons, les termes de marine, et des tournures très imagées que l'on peut encore souvent entendre et qui ne manquent pas de sel. C'est donc à une collecte vivante de mots et d'expressions que l'auteur a procédé, dans l'unique but de préserver cet élément fondamental d'une culture riche, originale et colorée, qui risquait de s'effacer, et de consigner pour transmettre, avec simplicité et sans ambition savante, ce que l'écrit permet de conserver. L'autre but, avoué, est aussi d'amuser le lecteur qui découvrira la saveur et l'humour de ces expressions mises en images et si proches de la vie. « Face de vent'boute, si cette goule de marache a endormi la marée, c'est qu'il a un tour dans son câble, véruse ! »
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Découvrez dans ce livre original le patois parisien, non pas l'argot du titi mais la langue du peuple de Paris, parlée au siècle des Lumières et même avant ; français déformé, plein de saveur, imagé et inventif, de ceux qui n'avaient pas accès au savoir académique. Dans le glossaire de l'Étude sur le patois de Paris et de sa banlieue que ce livre republie, Charles Nisard recense le « style poissard et burlesque », celui des vaudevilles qui remplissaient les salles d'avant la Révolution. Ce lexique est complété d'une sélection tirée du gros Dictionnaire du bas-langage de D'Hautel, dont les mots, plus familiers, ne manquent ni de verdeur ni de saveur. À découvrir pour le plaisir.
Langue poissarde et bas-langage
On connaît l'argot du titi parisien, celui des colporteurs et des crieurs de journaux, on connaît moins le patois parisien, la langue des gens de la rue, harengères et mégères, parlée dans la capitale depuis la Fronde, jusqu'à la Révolution et même au-delà.
Les Éditions D'Orbestier ont eu la bonne idée de republier la plupart des entrées de l'ouvrage de Charles Nisard de 1872 : Étude sur le langage populaire ou Le Patois de Paris et de sa banlieue. L'auteur écrivit une recension de la langue parlée à Paris aux XVIIe et XVIIIe siècles dans les milieux populaires. Ce patois fondé sur l'exagération, survivra jusqu'à l'Empire, surtout dans les faubourgs de Paris, sans toutefois s'imposer comme une « langue de banlieue ».
En complément de ce lexique l'éditeur a sélectionné quelques entrées du Dictionnaire du bas-langage ou des manières de parler usitées parmi le peuple, de D'Hautel, publié à Paris en 1808, qui porte sur la même époque. L'ouvrage est judicieusement illustré de belles estampes de Nicolas de Larmessin, tirées des Costumes grotesques et Les métiers. Elles présentent un catalogue très instructif des objets et techniques utilisés par les gens du peuple, artisans et commerçants, à la fin du XVIIe siècle, dont la langue devait être celle qui fait l'objet de cet ouvrage.
Ce livre illustré de photos anciennes, petit dico avec une couverture originale « à trou », est une curiosité qui s'inscrit dans la collection « Le Jeu des mots » aux Éditions D'Orbestier. -
Jouez avec ce petit dico des mots et expressions du pays du muscadet. Un français patoisant enrichi de termes gallo, mâtiné d'expressions imagées de Vendée et d'inventions définitives dues au génie propre des habitants de la Venise de l'Ouest. Enfilez votre caneçon et gralez-vous au coin du feu, un marcou à vos pieds, en bernottant quelques boustifailles, cornes et caillebottes, et amusez-vous avec ces Locutions nantaises savoureuses des siècles passés, recueillies par Paul Eudel, et qui n'ont pas pris une ride. En annexe retrouvez les parlers pittoresques de « Julien et Valentine » d'Henri Bouyer, et de « Gus Grappignol » d' Henri Perron et de Jean-Yves Picoron. Le vocabulaire intime de Nantes « Ce n'est pas sans un plaisir mélancolique que j'ai composé ce dictionnaire du vieux jargon nantais », disait, à l'un de ses amis, l'écrivain Paul Eudel, auteur du savoureux lexique que l'on découvre dans ce livre. « Ces mots et ces locutions dont beaucoup nous ont servi bien souvent, devaient plus d'une fois me reporter à l'époque déjà lointaine où nous vivions, à Nantes, dans la plus cordiale amitié, les belles années de notre jeunesse ». Dans la préface de la première édition de 1884, le truculent Charles Monselet, écrivain et gastronome nantais, se dit ravi, enchanté, de ce « curieux » petit livre. « Une expression m'a rendu une sensation, un mot m'a rappelé un quartier », écrit-il. « On devrait faire pour chaque ville un vocabulaire intime ; le coeur en battrait plus fort à quelques-uns ». Charles Monselet y retrouve le Nantes populaire des ponts, là où l'on ne s'aventurait guère la nuit, où l'on craignait les mauvaises rencontres. Pour Monselet, Paul Eudel a fait « oeuvre pie en recueillant ces humbles vocables, sans famille, sans étymologie, enfants perdus de la parole et de la tradition, et qui auraient fini par s'en aller insensiblement au grand égout de l'oubli ». Une oeuvre pie que reprendra, plus près de nous cette fois, notre contemporain Henri Bouyer, journaliste et plume de talent, créateur des « aventures de Julien et Valentine », suivi par Henri Perron et Jean-Yves Picoron, avec les chroniques de « Gus Grappignol », dont les trajectoires sont rappelées à la fin de l'ouvrage. Ce livre illustré de photos anciennes - avec préface et postface de l'écrivain et journaliste Stéphane Pajot -, petit dico avec une couverture originale « à trou », est une curiosité qui s'inscrit dans une nouvelle collection « Le Jeu des mots » aux Éditions D'Orbestier.
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En conservant toute la saveur de mots de l'ancien français et leur prononciation, en enrichissant sans cesse la langue d'apports nouveaux, souvent très riches en couleurs, les Québécois ont développé un parler étonnant plein de séduction, de poésie et parfois d'étrangeté pour les visiteurs. Ce petit dico insolite permet de jouer avec les mots et de découvrir mille expressions savoureuses, anciennes ou modernes de la Belle Province. De judicieux commentaires, plein d'humour, font mieux connaître similitudes et différences entre les langues de ces « cousins » des deux rives de l'Atlantique. Il ne peut rendre compte de toute l'expression francophone au Québec. Les locutions varient d'une région à l'autre. Cet ouvrage sans prétention lexicographique savante répond à une volonté de témoigner de la vigueur et de l'inventivité de la langue québécoise telle qu'elle se parle aujourd'hui avec son mélange d'ancien français ou de français vieilli, ses emprunts, conscients ou non, à la langue anglo-américaine et sa propre créativité. Il illustre ses différences avec le parler français de France, actuellement envahi de mots anglais qu'il importe volontairement contrairement au québécois. Ce glossaire contemporain de 168 pages, illustré de nombreuses photos, amusera le lecteur curieux, le voyageur ou l'amoureux de la Belle Province, qui, en lisant ce livre dans la collection « Le Jeu des mots », cédera au plaisir de découvrir ou de retrouver des expressions pleines de saveur et porteuses d'images.
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Découvrez - ou redécouvrez - avec gourmandise l'argot du prince des camelots du début du siècle dernier, celui du monde de la rue, camelot, colporteurs, "gens de peu" d'où nous puisons, pour beaucoup, nos origines. Ces mots qui nous sont souvent familiers ressurgissent aussi de notre mémoire littéraire ; réminiscences de Mac Orlan, Queneau, Audiard... Retrouvez les expressions imagées ou grivoises de notre langue verte. Les connaître et les remettre en usage pour jouer avec elles est non seulement un devoir de mémoire mais aussi une jouissance sans égale. Ce livre illustré de photos anciennes, petit dico avec une couverture originale « à trou », est une curiosité qui s'inscrit dans la collection « Le Jeu des mots » aux Éditions D'Orbestier. Autres titres parus : Parlez-vous le patois de Paris ? Parlez-vous nantais ? Parlez-vous chaumois ? Parlez-vous québécois ? Parlez-vous belge ? Parlez-vous bistrot ?