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PUF
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L'univers peut-il être un objet scientifique ? La question s'est souvent posée. Ne représente-t-il pas un objet singulier parmi tous ceux que les scientifiques étudient ? Il est unique, inobservable dans sa totalité et constitue le cadre au sein duquel se situent tous les autres objets. À la suite de la consécration du modèle du big bang, au milieu des années 1960, la cosmologie a quand même fini par être considérée, par la plupart des chercheurs, comme une discipline scientifique à part entière. Mais cette reconnaissance n'a pas éliminé toutes les interrogations à son sujet. En outre, dès le début des années 1980, le concept d'univers a reperdu un peu de sa clarté avec l'introduction du celui de multivers qui est, quant à lui, resté relativement obscur. Aussi est-on en droit de s'interroger sur le statut de ces deux concepts d'univers et de multivers. Représentent-ils des objets qui existent ? Ou sont-ils uniquement des fictions heuristiques qui nous permettent de donner du sens à nos observations du ciel ?
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L'anthropocène rend la Cité des hommes vulnérable, avec un dérèglement climatique qui globalise les risques de guerres civiles et de catastrophes environnementales. En à peine quelques siècles, la Modernité, qui a fait de l'accumulation sans fin de l'excédent d'énergie la solution pour durer dans la paix, a trahi sa promesse, et éviter l'effondrement de notre civilisation est à présent une urgence collective. Or, la Modernité était déjà une réponse face à un risque antérieur d'effondrement, produit par le gouvernement classique de l'excédent, fondé sur la consumation du trop-plein et incapable de contenir les guerres civiles des XVIe-XVIIIe siècles. Survivre à l'anthropocène revient donc à bâtir un gouvernement enfin durable de l'excédent, c'est-à-dire une théorie de l'écologie politique qui permette à la fois de réduire le risque d'effondrement hérité de l'ère moderne sans pour autant réactiver la menace de guerre civile issue de l'ère classique.
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Les experts face au risque : le cas des plantes transgeniques
Roy Alexis
- PUF
- Partage du savoir
- 8 Juillet 2014
- 9782130637837
Cet ouvrage se propose d'éclairer ce que recouvre cette laconique affirmation. Alexis Roy analyse le rôle de l'expertise scientifique dans le domaine de la gestion des risques, en prenant le cas de la Commission du Génie Biomoléculaire, chargée d'évaluer les risques sanitaires et environnementaux relatifs aux Organismes Génétiquement Modifiés (OGM). Il est conduit à reconsidérer la définition traditionnelle du travail de l'expert, selon laquelle les experts décrivent, et les décideurs prescrivent. Au contraire, cet ouvrage s'attache à montrer dans quelle mesure l'expertise, qui se situe à mi-chemin entre la pratique scientifique et la décision politique, joue un rôle bien plus actif, puisqu'elle érige des normes, les hiérarchise, et contribue ainsi à énoncer de nouvelles règles de comportement. Loin des discours contemporains diabolisant les experts, cet ouvrage aborde avec rigueur et clarté un domaine de compétences dont les conséquences concrètes ne cessent d'affecter notre vie quotidienne. Il permet ainsi à de nombreux lecteurs de mieux comprendre l'une des fonctions essentielles de notre monde moderne, et contribue à instaurer un dialogue entre le grand public et des instances de décision aussi omniprésentes que trop souvent opaques.