Les Belles Lettres éditions
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Les somnambules ; essai sur l'histoire des conceptions de l'univers
Arthur Koestler
- Les Belles Lettres éditions
- Le Goût des idées
- 8 Septembre 2017
- 9782251904252
Avec Les Somnambules, Arthur Koestler entame l'oeuvre monumentale dans laquelle il analyse la grandeur et les misères de la condition humaine. Les Somnambules, ce sont les hommes de la science - Copernic, Kepler, Brahé, Galilée - qui, progressant péniblement parmi les brouillards des thèses erronées, ont ouvert la voie à l'univers newtonien. En suivant les longs détours du savoir en marche, Arthur Koestler retrace l'histoire des conceptions de l'Univers, et démontre commemnt la scission entre la science et la religion a placé l'humanité devant un tragique dilemme dont elle doit sortir. Le salut se trouve, sans doute, dans une synthèse, car science et religion ne sont pas totalement contradictoires dans leur inspiration profonde. Prenant le contre-pied des idées traditionnelles, Arthur Koestler nous donne une réflexion entièrement novatrice en même temps qu'un historique passionnant.
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Les temps des astronomes ; l'astronomie et le décompte du temps de Pierre d'Ailly à Newton
Edouard Mehl, Nicolas Roudet
- Les Belles Lettres éditions
- L'Âne d'or
- 14 Avril 2017
- 9782251903149
À la fin du Moyen-Âge, et jusqu'au début de l'époque moderne, l'astronomie n'a pas réellement d'autonomie ni sa fin en elle-même : largement ancillarisée, elle a surtout pour fonction et pour tâche de mesurer les périodes planétaires, et donc le temps. Ce qu'en dit le théologien Andreas Osiander, dans l'Avis au Lecteur ajouté en tête du De Revolutionibus, énonce la définition et la fonction de l'astronomie encore valable - du moins certains le souhaiteraient-ils - au temps de Copernic : « Il revient en propre à l'astronome de faire l'histoire des mouvements célestes (...) de concevoir et d'inventer des hypothèses quelles qu'elles soient par la supposition desquelles on puisse calculer avec exactitude, à partir des principes de la géométrie, ces mouvements tant pour le futur que pour le passé. » Cet ouvrage travaille à vérifier la pertinence de cette définition, à en comprendre les enjeux, et aussi les limites, c'est-à-dire à comprendre comment et pourquoi cette définition de l'astronomie est rapidement devenue insuffisante, inadéquate, et finalement obsolète. Mais il montre aussi, à sa façon, comment la « science moderne » qui est « fille de l'astronomie... descendue du ciel sur la terre le long du plan incliné de Galilée » (Bergson), n'a pu constituer le temps en une variable indépendante qu'en séparant radicalement le temps réel, historique, d'un temps idéal, condition de possibilité des phénomènes physiques. Notre ouvrage peut aussi se lire comme une enquête sur l'origine de ce partage.
Édouard Mehl est professeur de philosophie moderne et histoire des sciences à l'Université de Lille, et membre de l'UMR 8163 du CNRS (Savoirs, Textes, Langage).
Nicolas Roudet dirige la bibliothèque de la Maison Interuniversitaire des Sciences de l'Homme en Alsace (MISHA), à l'Université de Strasbourg.