Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Posséder des sous-marins atomiques capables de naviguer en plongée pendant trois mois, c'est bien. Mais il faut pouvoir, en cas de conflit, transmettre à ces sous-marins en opérations les ordres de l'Amirauté. Récemment des expériences extraordinaires de télépathie ont été tentées et réussies. Elles permettaient à un homme de donner à un autre homme, à bord du sous-marin en plongée sous le Pôle Nord, des ordres que celui-ci recevait et faisait exécuter. Le problème reste la possession des deux individus capables « d'émettre » et de « recevoir ». Un sage égyptien particulièrement renommé pour sa puissance télépathique est convoité à la fois par les Russes et par les Américains. C'est sur ce sujet étonnant que Yaouanc a réalisé sans aucun doute son meilleur roman d'espionnage.
Par la porte entrouverte, Régier vit l'homme ouvrir la fenêtre et empoigner les barreaux, puis descendre rapidement. Alors il traversa la pièce, la coupe à la main, se pencha à la fenêtre, vit l'arrière de l'hôtel et les jardins déserts, et jeta l'huile sur l'homme déjà parvenu un étage plus bas, au sixième. Le fuyard la reçut sur ses mains et sur ses pieds nus, glissa sur le fer frotté d'huile, ses doigts rattrapèrent un barreau mais dérapèrent, et il tomba dans le vide avec un cri sourd. Daoud retira sa tête de la fenêtre. - Tuer avec un litre d'huile est très propre, efendi, fit-il doucement. - Il a été très imprudent, dit Régier.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Posséder des sous-marins atomiques capables de naviguer en plongée pendant trois mois, c'est bien. Mais il faut pouvoir, en cas de conflit, transmettre à ces sous-marins en opérations les ordres de l'Amirauté. Récemment des expériences extraordinaires de télépathie ont été tentées et réussies. Elles permettaient à un homme de donner à un autre homme, à bord du sous-marin en plongée sous le Pôle Nord, des ordres que celui-ci recevait et faisait exécuter. Le problème reste la possession des deux individus capables « d'émettre » et de « recevoir ». Un sage égyptien particulièrement renommé pour sa puissance télépathique est convoité à la fois par les Russes et par les Américains. C'est sur ce sujet étonnant que Yaouanc a réalisé sans aucun doute son meilleur roman d'espionnage.
Situe cette fois-ci son action en Extrême-Orient, à Hong-Kong, dans un pays qu'il connaît bien, là où les propositions sont légion et où les passeports américains se vendent à prix d'or.
Une des manches de sa djellaba tomba tandis qu'il prenait un nouveau loukoum, l'arrachant d'une torsion, à un autre. Dentz regarda d'un oeil trouble l'avenue où ils s'engageaient. Ils étaient maintenant dans la rue Ouzaï, en plein quartier arabe. Un quartier de Levantins, mais où quelques Bédouins s'étaient établis. C'était à un de sa race qu'Hakim voulait s'adresser. Ils entrèrent dans une boutique encombrée de selles, de harnais et de traits. Des clochettes de cuivre se mirent à tinter. Ni porte, ni vitres, rien qu'une arche blanche encombrée de mouches, qu'un rideau séparait des autres pièces. Un bédouin se dressa devant eux. - Des armes, dit Hakim, sortant de sa poche une liasse de billets. L'autre impénétrable, sortit et revint avec deux révolvers, l'un italien, l'autre américain. Il découvrit lentement les chiffons graisseux qui les entouraient. Dentz prit les révolvers, les soupesa puis les rejeta. - Mauvaises armes. Un poignard seulement, dit-il en arabe.
Il regarda les fusées, les moteurs, toutes pièces secrètes. L'aigle allemand, noir et orgueilleux, était frappé par endroits. - Extraordinaire, reprit-il. Mais ils sont même en avance sur beaucoup de points à ce que je croyais. Qu'allez-vous faire de tout cela ? - Les documents seront donnés à Bauër. Tranquillisez-vous. - Mais pourquoi ? interrogea encore Schwartz, à peine revenu de sa stupeur. Kapz répondit. Il vit ses lèvres bouger, mais n'entendit jamais sa réponse. Une douleur sourde lui fracassa le crâne. Il tomba, les mains en avant.
Situe cette fois-ci son action en Extrême-Orient, à Hong-Kong, dans un pays qu'il connaît bien, là où les propositions sont légion et où les passeports américains se vendent à prix d'or.
Régis arriva à Saigon avec l'avion du matin. Son sourire était sans chaleur et son visage était dur. Il ne semblait pas porter d'arme sur lui, pourtant il laçait sur son mollet gauche un poignard à lame droite et triangulaire. Il connaissait bien Saigon et savait que l'occasion de s'en servir ne lui ferait pas défaut.
Une des manches de sa djellaba tomba tandis qu'il prenait un nouveau loukoum, l'arrachant d'une torsion, à un autre. Dentz regarda d'un oeil trouble l'avenue où ils s'engageaient. Ils étaient maintenant dans la rue Ouzaï, en plein quartier arabe. Un quartier de Levantins, mais où quelques Bédouins s'étaient établis. C'était à un de sa race qu'Hakim voulait s'adresser. Ils entrèrent dans une boutique encombrée de selles, de harnais et de traits. Des clochettes de cuivre se mirent à tinter. Ni porte, ni vitres, rien qu'une arche blanche encombrée de mouches, qu'un rideau séparait des autres pièces. Un bédouin se dressa devant eux. - Des armes, dit Hakim, sortant de sa poche une liasse de billets. L'autre impénétrable, sortit et revint avec deux révolvers, l'un italien, l'autre américain. Il découvrit lentement les chiffons graisseux qui les entouraient. Dentz prit les révolvers, les soupesa puis les rejeta. - Mauvaises armes. Un poignard seulement, dit-il en arabe.
Il regarda les fusées, les moteurs, toutes pièces secrètes. L'aigle allemand, noir et orgueilleux, était frappé par endroits. - Extraordinaire, reprit-il. Mais ils sont même en avance sur beaucoup de points à ce que je croyais. Qu'allez-vous faire de tout cela ? - Les documents seront donnés à Bauër. Tranquillisez-vous. - Mais pourquoi ? interrogea encore Schwartz, à peine revenu de sa stupeur. Kapz répondit. Il vit ses lèvres bouger, mais n'entendit jamais sa réponse. Une douleur sourde lui fracassa le crâne. Il tomba, les mains en avant.
Par la porte entrouverte, Régier vit l'homme ouvrir la fenêtre et empoigner les barreaux, puis descendre rapidement. Alors il traversa la pièce, la coupe à la main, se pencha à la fenêtre, vit l'arrière de l'hôtel et les jardins déserts, et jeta l'huile sur l'homme déjà parvenu un étage plus bas, au sixième. Le fuyard la reçut sur ses mains et sur ses pieds nus, glissa sur le fer frotté d'huile, ses doigts rattrapèrent un barreau mais dérapèrent, et il tomba dans le vide avec un cri sourd. Daoud retira sa tête de la fenêtre. - Tuer avec un litre d'huile est très propre, efendi, fit-il doucement. - Il a été très imprudent, dit Régier.
Régis arriva à Saigon avec l'avion du matin. Son sourire était sans chaleur et son visage était dur. Il ne semblait pas porter d'arme sur lui, pourtant il laçait sur son mollet gauche un poignard à lame droite et triangulaire. Il connaissait bien Saigon et savait que l'occasion de s'en servir ne lui ferait pas défaut.
551/GH/D/6/2/XB. Moscou. Direction GRU, 4e Bureau à Résident Zurich, pour zone n° 3 DEU. Renseignements sur la formation, les effectifs et la puissance de feu de la 62e division sous-marine US. Plan des SSBN 591 et SSBN 598(1). Escales pour le prochain exercice. Composition de l'équipage. Situation de famille des officiers. Priorité absolue. Colonel Henley, 4e Bureau. CIA. 2450 E. Street. Washington, à colonel Mike Warren, FX 2461. JD 5. Quelque part dans le vaste monde. Ci-joint Instruction n° 1. Rapports d'opérations à faire suivre en spécial. J.R. Instruction n° 1. Direction CIA à bureau central Frankfurt. FX 2461 bis. JD 5. Collaborer avec officier français mis à disposition Adjoint NATO. Nom : Régis Régier. Prise de contact : s'effectuera à Frankfurt. Sa raison : a retourné autrefois anciens agents de l'orchestre rouge. Ne lui communiquer aucun document secret ou confidentiel. Se limiter aux facilités habituelles. Identification assurée par le SR français. Section « Action » DF 1. Antenne : Strasbourg. Prise de contact : J + 8. 1 SSBN : Submarine Ship Balistic Nuclear. Sous-marins à propulsion nucléaire lanceurs de fusées.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Une main dirigea sur eux le faisceau d'une lampe de poche. Renaud apparut, en pyjama, un revolver dans la main droite. Weiss bondit en avant. Un coup de feu retentit. Il s'effondra sur une table basse, faisant un bruit épouvantable. Herlich leva le bras et lança son poignard. Renaud l'aperçut une demi-seconde trop tard ; l'arme se planta sous le coeur et son second coup de feu fut dévié ; la balle s'écrasa sur une latte du plancher. Herlich était déjà sur lui. D'un coup de pied, il fit sauter son revolver et arracha son poignard. Renaud tomba de tout son long.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Elle glissa sa clé dans la serrure, ouvrit, heurta les patins dont elle protégeait le parquet ciré et claqua la porte. Un bras brutal se referma sur elle. Elle se débattit. Un coup de genou dans les reins l'envoya les mains en avant sur un fauteuil. Elle se retourna et rencontra le visage souriant de Rems. Son sac était tombé. Elle le ramassa et attendit.
551/GH/D/6/2/XB. Moscou. Direction GRU, 4e Bureau à Résident Zurich, pour zone n° 3 DEU. Renseignements sur la formation, les effectifs et la puissance de feu de la 62e division sous-marine US. Plan des SSBN 591 et SSBN 598(1). Escales pour le prochain exercice. Composition de l'équipage. Situation de famille des officiers. Priorité absolue. Colonel Henley, 4e Bureau. CIA. 2450 E. Street. Washington, à colonel Mike Warren, FX 2461. JD 5. Quelque part dans le vaste monde. Ci-joint Instruction n° 1. Rapports d'opérations à faire suivre en spécial. J.R. Instruction n° 1. Direction CIA à bureau central Frankfurt. FX 2461 bis. JD 5. Collaborer avec officier français mis à disposition Adjoint NATO. Nom : Régis Régier. Prise de contact : s'effectuera à Frankfurt. Sa raison : a retourné autrefois anciens agents de l'orchestre rouge. Ne lui communiquer aucun document secret ou confidentiel. Se limiter aux facilités habituelles. Identification assurée par le SR français. Section « Action » DF 1. Antenne : Strasbourg. Prise de contact : J + 8. 1 SSBN : Submarine Ship Balistic Nuclear. Sous-marins à propulsion nucléaire lanceurs de fusées.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Une main dirigea sur eux le faisceau d'une lampe de poche. Renaud apparut, en pyjama, un revolver dans la main droite. Weiss bondit en avant. Un coup de feu retentit. Il s'effondra sur une table basse, faisant un bruit épouvantable. Herlich leva le bras et lança son poignard. Renaud l'aperçut une demi-seconde trop tard ; l'arme se planta sous le coeur et son second coup de feu fut dévié ; la balle s'écrasa sur une latte du plancher. Herlich était déjà sur lui. D'un coup de pied, il fit sauter son revolver et arracha son poignard. Renaud tomba de tout son long.