Charles Baudelaire n'a jamais accepté le remariage de sa mère avec Aupick alors qu'il n'avait que 7 ans. Est-ce là la cause de son esprit rebelle ? Toujours est-il qu'il se fait exclure du lycée Louis-le-Grand, fermement décidé à mener une vie de dandy. Décision contrariée par son beau-père, qui le fait embarquer de force sur un paquebot en direction des Indes, puis qui place sous tutelle judiciaire la fortune héritée de son père et menacée d'être rapidement dilapidée. Contraint de travailler, Baudelaire se consacre à la critique d'art et à la traduction des oeuvres d'Edgar Poe. En 1857 paraissent Les Fleurs du mal, recueil de vers exaltant la beauté en germe dans toute perversité, dans toute souffrance. L'ouvrage est condamné pour "outrage à la morale publique et aux bonnes moeurs". Il faut dire que le poète fait fi des valeurs bourgeoises triomphantes en ce siècle. Il s'éteint prématurément, le corps rongé par la syphilis, l'alcool et autres substances hallucinogènes. Son oeuvre fonde la modernité poétique, en particulier le symbolisme.
Les poèmes
L'ennemi
La géante
Les bijoux
La chevelure
L'invitation au voyage
Le beau navire
L'amour du mensonge
La mort des amants
Charles Baudelaire
Poète français
Né à Paris le 09 avril 1821
Décédé à Paris le 31 août 1867
Durée 17 minutes
Texte de Baudelaire
Avec Jean Desailly
OEuvre majeure de Charles Baudelaire, le recueil de poèmes Les Fleurs du Mal, intégrant la quasi-totalité de la production poétique de l'auteur depuis 1840, est publié le 23 juin 1857 et a été réédité en 1861. C'est l'une des oeuvres les plus importantes de la poésie moderne, empreinte d'une nouvelle esthétique où la beauté et le sublime surgissent, grâce au langage poétique, de la réalité la plus triviale et qui exerça une influence considérable sur Paul Verlaine, Stéphane Mallarmé ou encore Arthur Rimbaud.
Poèmes :
Les chats
Le guignon
La vie antérieure
Avec ses vêtements...
Spleen (j'ai plus de souvenirs)
Harmonie du soir
Chant d'automne
L'albatros
Tu mettrais l'univers
Le vampire
Recueillement
Sélection par François Gardet
« Le diable, je suis bien obligé d'y croire, car je le sens en moi ! »
Charles Baudelaire
« Il faut être toujours ivre. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules, il faut s'enivrer sans trêve. De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous ! »
Charles Baudelaire - Le Spleen de Paris
Extraits
Durée 15 minutes
Narrateur : Alexandre Rignault