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martine delvaux
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Le monde est à toi : lettre de mère en fille
Martine Delvaux
- Les Avrils
- Les Avrils
- 2 Mars 2022
- 9782383111085
Élie a quatorze ans, porte des Dr. Martens usées, le pantalon roulé aux chevilles et les cheveux en bataille. Martine Delvaux, sa mère, la regarde et explore toutes les facettes du lien vibrant qui les unit. Livre de conseils d'une mère féministe, de recommandations, d'explications, où l'on invoque aussi bien Beyoncé que Maya Angelou ; morceaux d'avenir ou fragments de mémoire. Et plus simplement : un très grand livre d'amour.
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Pompières et pyromanes : lettre en état d'urgence
Martine Delvaux
- Les Avrils
- Les Avrils
- 2 Mars 2022
- 9782383111092
Face à la crise climatique, Martine Delvaux choisit le combat, celui que mène la génération de sa fille. Voici un livre tissé de catastrophes, mais surtout d'espoir. Feu sacré des militant·e·s, bûchers où tant de femmes ont péri, feux follets, feux de forêt dévastateurs, rage incendiaire et feux de joie : certaines flammes nous détruisent, quand d'autres nous éclairent. Les pompières pyromanes qui habitent ce livre savent lesquelles entretenir amoureusement.
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«Il me fallait un dispositif, une provocation, peut-être un garde-fou
pour continuer d'observer cet objet à la fois banal et étrange qu'est
ma vie. L'observer en suivant de nouvelles lignes : le chemin que
me propose le film Thelma & Louise. Mon film choisi, mon film
aimé, le film qui a marqué ma vie, le film qui encore aujourd'hui
me fait pleurer.
J'ai voulu remonter le cours du temps en m'installant dans
la Thunderbird avec Thelma et Louise, pour retrouver celle que
j'étais en 1991, cette jeune femme qui n'est pas si différente de la
femme que je suis aujourd'hui. J'ai suivi le scénario du film à la
manière de marques topographiques sur le chemin de ma propre
vie : deux femmes, une voiture, un voyage, un viol, un révolver.» -
Les filles en série ; des Barbies aux Pussyriot
Martine Delvaux
- Éditions du remue-ménage
- 13 Novembre 2018
- 9782890916562
Des corps féminins en rangées, qui se meuvent en synchronie. Ils ne se distinguent que par le détail d'un vêtement, d'une courbe, d'une teinte de cheveux. Les filles en série créent l'illusion de la perfection. Ce sont des filles-machines, filles-marchandises, filles-ornements. Toutes reproduites mécaniquement par l'usine ordinaire de la misogynie. Les filles sont des filles parce qu'elles sont en série. Mais la figure des filles en série est double: à la fois serial girls et serial killers de l'identité qu'on cherche à leur imposer. Entre aliénation et contestation, les filles en série résistent à leur chosification, cassent le party, libèrent la poupée et se mettent à courir.
Cet essai percutant, paru pour la première fois en 2013, se déploie comme une chaîne qui se fait et se défait, depuis les Cariatides jusqu'aux Pussy Riot. Dans cette édition revue et augmentée, Martine Delvaux s'attaque à la blancheur des filles en série et analyse de nouvelles formes de résistance investies par les ballerines, les survivantes d'agressions et Beyoncé. -
Sexe, amour et pouvoir : il était une fois... à l'université
Martine Delvaux, Valérie Lebrun, Laurence Pelletier
- Éditions du remue-ménage
- 8 Avril 2015
- 9782890915268
Ce n'étaient jadis que bavardage, ragots ou affaires de moeurs. Non, il n'y avait rien de pourri au royaume du savoir! Pour maintenir l'ordre social, il fallait taire le harcèlement et les agressions, ne pas nommer le boys club, en être complice. Or des féministes ont rompu la digue, et ce livre nous arrive porté par cette vague de dénonciations spectaculaires.
Étudiantes et professeures se penchent ici sur une histoire aussi ancienne que taboue: la relation entre désir et pédagogie. Quel est le rapport entre professeur.e.s et étudiantes, et qu'arrive-t-il lorsque la séduction s'en mêle? Quelles histoires cette relation raconte-t-elle, pervertit-elle ou permet-elle d'inventer? Ce livre ne prétend pas trancher la question du sexe, de l'amour et du pouvoir au sein des universités. Il en montre plutôt la complexité, tout en convoquant la communauté universitaire à une résistance féministe solidaire. -
Une petite fille grandit dans un village nouveau. Le père a disparu avant sa naissance. La mère a épousé un autre homme et souhaité s'installer loin de la ville. Le village est morne et ils y resteront des étrangers. Entre les enfants les liens se tissent quand même et dans les champs de fraise, ses amies s'appellent Manon-juste-Manon, BB ou encore Valence Berri. Elles rêvent d'Hollywood, mâchent de la Hubba Bubba, passent leur été à sauter dans la piscine du camping juste à côté. Tout semble normal. Mais une menace plane sur cet univers doucereux. Au village et dans la banlieue aseptisée où la famille déménagera dix ans plus tard il arrive que des filles disparaissent.
Rose amer raconte le regard effrayé d'une petite fille, puis d'une adolescente, sur la violence diffuse de l'ordinaire.
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Les cascadeurs de l'amour n'ont pas droit au doublage
Martine Delvaux
- Les éditions Héliotrope
- 12 Mai 2021
- 9782923511740
Il a laissé une étendue de ruines dans sa vie.
Le coup de foudre et la passion ont dégénéré en conflit, puis en guerre, à la vitesse de l'éclair. Pourtant, elle était certaine d'être en train de vivre une grande histoire, l'histoire de sa vie.
Les cascadeurs de l'amour n'ont pas droit au doublage, mais elle a pu écrire ce livre - une ultime missive envoyée du front, le champ de bataille de la rupture.
Pour son troisième roman, Martine Delvaux s'applique à coudre ensemble avec adresse les clichés effilochés de l'amour dans un livre bel¬liqueux, rageur et libérateur. Un livre qui solde pour de bon les comptes du ratage amoureux. -
La théorie, un dimanche
Louky Bersianik, France Théoret, Gail Scott, Louise Dupré, Louise Cotnoir, Nicole Brossard
- Éditions du remue-ménage
- 21 Août 2018
- 9782890916258
C'est à l'invitation de Nicole Brossard que Louky Bersianik, Louise Cotnoir, Louise Dupré, Gail Scott et France Théoret se réunissent, tous les deux mois, autour de thèmes et d'enjeux de la pensée et de l'écriture féministe. Elles publieront, ensemble, un livre composé d'essais et de fictions. Nous sommes en 1988.
Les femmes de La théorie, un dimanche, chacune par le biais de son oeuvre à elle, mais ici toutes ensemble, ont marqué la littérature des femmes et la pensée féministe. La théorie, un dimanche est un incontournable, un classique.
Martine Delvaux / extraits de la préface -
Une jeune femme tombe enceinte. Un homme s'enfuit. Et une petite fille reste aux prises avec une énigme.
À la manière du dessin caché qui apparaît dans les cahiers de jeux des enfants quand on relie entre eux les points numérotés, Martine Delvaux s'applique à réunir dans Blanc dehors le peu qu'elle sait de l'inconnu qui a refusé de devenir son père.
Un roman aussi résolu qu'apaisé, où la romancière parvient à rendre lisible une histoire pourtant criblée de blancs. -
Nan Goldin, guerrière et Gorgone
Martine Delvaux
- Les éditions Héliotrope
- Série K
- 23 Avril 2014
- 9782923975337
Ce livre est un hommage aux images à la fois tendres et violentes de la photographe Nan Goldin.
Goldin est une guerrière, une gardienne de la mémoire. Elle lutte pour qu'on n'oublie pas la vie des femmes, des sidéens, des bannis. Depuis la mort brutale de sa soeur aînée adorée, elle se bat pour le souvenir de ceux qu'elle a perdus.
Goldin est une gorgone dont le regard sidère. Elle demande de poser les yeux sur ce qui est étranger, elle exige que les secrets soient dénudés.
Martine Delvaux met ici ses pas dans les pas de Goldin, et avance avec elle dans la colère, la rébellion et l'amour fou.
L'écrivaine trouve chez la photographe une oeuvre-soeur, un écho de sa propre esthétique et de son engagement à dire, coûte que coûte, ce qu'elle sait et ce qu'elle voit. -
Moebius no 138 : «Québec, ville insolite» Septembre 2013
Patrick Nicol, Daniel Danis, Julie Gravel-Richard, Martin Grange, Martine Delvaux, Sabica Senez, Natalie Jean, Annie Clo
- Moebius
- Moebius
- 17 Décembre 2013
- 9782897410032
Avec « Québec, ville insolite », Moebius nous invite à oublier les images de carte postale au profit d'une vision plus inhabituelle de Québec. Les écrivains ayant collaboré à ce numéro - Patrick Nicol, Martin Grange, Martine Delvaux, Éric Plamondon, Hélène Matte, pour ne nommer que ceux-ci - prennent plaisir à s'aventurer au-delà des clichés, renversant le regard pour créer de nouvelles perspectives. Car malgré les nombreuses étiquettes terriblement usées qui lui sont accolées, la capitale nationale ne cesse d'attiser l'imagination des écrivains qui s'ingénient à la nommer autrement, « chatouillant le romanesque, soufflant le poème comme du verre de Murano » (Marie-Ève Sévigny). Un numéro piloté par Marie-Ève Sévigny.
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Prendre soin de sa mort
Jennifer Bélanger, Martine Delvaux
- Atelier 10
- Nouveau Projet
- 1 Avril 2021
- 9782897596170
Considéré dans ce texte: Cory Taylor, Anne Bert et la militance des femmes pour l'aide médicale à mourir. L'écriture comme exploration des confins de l'existence. «The Old Guard». L'immortalité, la prière et le chant des oiseaux. La toute-puissance du système médical et ses limites.
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Histoires de fantomes
Delvaux, Martine
- Les Presses de l'Université de Montréal
- Espace littéraire
- 26 Mai 2011
- 9782760624474
Cet ouvrage propose une lecture de textes contemporains qui traitent du fantomatique, de l'absence, de la mort,du deuil, de l'autobiographie, thèmes chers à Jacques Derrida. Les écrivaines dont il est question dans cet essai - Kathryn Harrison, Sybille Lacan, Nelly Arcan, Laure Adler, Anne-Claire Poirier, Annie Ernaux, Catherine Millet et Christine Angot - donnent à lire des textes déstabilisants, voire scandaleux. Chacune d'elles écrit sa vie, convoquant une des figures spectrales les plus importantes : celle du témoin. Delvaux jette ici un éclairage nouveau sur l'écriture récente des femmes en faisant écho aux réflexions de Derrida sur le témoignage, l'identité, le nom, la langue, l'archive, la fiction et la vérité. Et, à l'instar de l'écrivain et lecteur de la différance, elle invente un lieu - entre témoignage et réflexion critique - qui donne à ces Histoires de fantômes une dimension singulière.
Martine Delvaux est professeure au Département d'études littéraires de l'Université du Québec à Montréal. Elle a écrit plusieurs livres dont Femmes psychiatrisées, femmes rebelles (1998) et Ventriloquies, en collaboration avec Catherine Mavrikakis (2003). -
Les filles en série ; des Barbies aux Pussy Riot
Martine Delvaux
- Éditions du remue-ménage
- 20 Février 2014
- 9782890914674
Les filles sont des filles parce qu'elles sont en série.
Des corps féminins en rangées. Ils se meuvent en synchronie. Ils ne se distinguent que par le détail d'un vêtement, d'une courbe, d'une teinte de cheveux. Les filles en série sont mises à leur place et créent l'illusion de la perfection. Ce sont des filles-machines, des filles-marchandises, des filles-ornements. Toutes reproduites mécaniquement par l'usine ordinaire de la misogynie.
Mais la figure des filles en série est double: à la fois serial girls et serial killers de l'identité qu'on cherche à leur imposer. Casseuses de party, ingouvernables, elles libèrent la poupée et se mettent à courir. Entre aliénation et contestation, les filles en série résistent à leur chosification, à l'instar des grévistes féministes de 2012. Cet essai percutant se déploie comme une chaîne qui se fait et se défait, depuis les Cariatides jusqu'aux Pussy Riot. -
Une amitié s'est nouée il y a presque vingt ans entre un homme et une femme, la narratrice du roman. C'est elle qui raconte ces années, qui fait l'inventaire des petites phrases prononcées et des grandes, et laisse entrer le lecteur dans un univers clos, jusque-là jalousement fermé aux autres.
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Ils sont tournés les uns vers les autres. Ils s'observent et s'écoutent. Ils s'échangent des idées, des armes, de l'argent ou des femmes. Dans cet univers clos réservé aux hommes, le pouvoir se relaie et se perpétue à la façon d'une chorégraphie mortifère. Le boys club n'est pas une institution du passé, il est terriblement actuel et tentaculaire : État, Église, armée, université, fraternités, firmes... et la liste s'allonge.
Dans cette nouvelle édition revue et augmentée, Martine Delvaux analyse la portée historique et politique du procès de Mazan, déplore le retour de Donald Trump à la Maison- Blanche, la prise de pouvoir de la « broligarchie » et la montée des discours masculinistes dans l'espace public. À la manière d'une chasse à l'image, l'autrice traque aussi le boys club dans ses représentations au cinéma et à la télévision. Véritable plongée en eaux noires, ce livre nous invite à refuser coûte que coûte l'entre-soi au coeur de la domination masculine.