Face à la montée des populismes et du nationalisme, l'Europe se découvre mortelle. Cet essai revient sur le parcours de vie de la génération Erasmus qui, dans ce contexte, a le choix de rebâtir le projet européen ou de le laisser périr. L'auteur examine les enthousiasmes et déceptions de cette génération pour ne garder que ce qui peut sauver l'Europe : l'identité européenne, un projet d'excellence écologique et un nouveau progressisme. Ce livre inspirera ceux qui veulent nourrir ce projet d'avenir et prononcer un fier : « Nous, Européens ».
Il est souvent fait référence à l'ordolibéralisme comme source d'influence sur les politiques européennes, mais nous ne disposions que de peu de sources en langue française pour connaître cette école de pensée économique allemande. L'ordolibéralisme est présenté au travers de Walter Eucken (1891-1950), Franz Böhm (1895-1977), le théoricien du groupe, Hans Grossmann-Doerth (1894-1944) et Leonhard Miksch (1901-1950). Ils rejettent les modalisations abstraites, pour insister sur l'influence du contexte historique. L'école de Fribourg apparaît comme un témoignage de résistance intellectuelle au nazisme sous le 3e Reich.
Comment les partis politiques se saisissent-ils des questions européennes ? Voici étudiée l'adaptation et les stratégies des pays européens au développement de l'U.E. Les idées d'une "européanisation" croissante et d'une montée de l'euroscepticisme sont remises en cause. Comment les partis dominants développent-ils des stratégies pour éviter le conflit sur l'intégration européenne ? Maintenir des lignes politiques floues et nationaliser cet enjeu permet aux partis d'agir librement au niveau européen, tout en évitant une politisation de l'U.E; on interdit aux citoyens ordinaires d'accroitre leur connaissance de l'UE par la critique et le débat public.
Plus d'un demi-siècle après sa création, l'Europe, censée se construire sur des valeurs de démocratie, de transparence et de liberté, reste une expérience inachevée faute d'un projet politique partagé. L'abstention aux élections le montre : l'identité européenne reste indéfinie et la plupart des citoyens ne se reconnaissent pas dans cette construction. La bonne gouvernance est un leurre : la construction européenne a perdu ses valeurs fondatrices et, par là sa crédibilité. Il reste à réinventer les contours d'une Europe tournée vers l'intérêt général.
Le nazisme et ses horreurs sont-ils la vraie raison de la présence persistante, dans la mémoire collective française, de la germanophobie, ce sentiment de rejet anti-germanique ? Quelles sont les raisons profondes de la renaissance, ces dernières années et en dépit du processus de construction européenne, d'un ressentiment anti-allemand, partagé par des secteurs de plus en plus larges de la société française ? Pourquoi une partie de la gauche radicale est-elle devenue germanophobe ? C'est à ce questionnement que ce livre, écrit par un philosophe franco-allemand, tente de trouver une réponse.
Notre monde globalisé traverse un moment décisif de son histoire. Non seulement l'internationalisation de la Chine bouleverse les enjeux géopolitiques mondiaux, mais les nombreuses crises économiques, politiques et sociales provoquent également un sentiment généralisé d'insécurité et d'impuissance face à la complexité des événements actuels. Cette publication propose d'analyser les relations entre l'UE et la Chine et de questionner la pérennité d'un pouvoir qui oppose valeurs et mercantilisme.
Tranchante, documentée et pédagogique, cette nouvelle réflexion engage la France à retrouver son rôle dans le concert des nations. Face à un monde où l'engagement moral et la pensée sociale sont expulsés, la France a en son sein les solutions pour éviter le chaos : financier et économique d'abord, alors que nous sommes à la veille d'une rupture peut-être plus conséquente que celle de 2008, morale ensuite, dans un monde en tumulte... La laïcité française reste le meilleur garant de la liberté.
Vu les échecs à obtenir de l'Union européenne une solidarité intergouvernementale, d'autres priorités citoyennes apparaissent. Face à l'imbroglio institutionnel créé par nos dirigeants, leur inaction, l'absence de souveraineté européenne et la menace de la Chine, remettre de l'ordre démocratique dans l'UE est une priorité. Il s'agit de refonder l'Europe comme un authentique Etat de droit. Le Charte des droits fondamentaux de l'UE donne de nombreux arguments en faveur d'un changement de structure du pouvoir. En réponse aux Gilets jaunes en colère devant le Parlement européen, la société civile européenne peut et doit étoffer ses revendications de projets de réforme. Elle peut réaliser son propre projet de Constitution d'un Etat de droit européen : les Etats-Unis d'Europe.
L'économie française va mal et le moral des populations est au plus bas. Le malaise est devenu international. Comment en est-on arrivé là ? Dans cet ouvrage, un large panorama économico-politique de la France contemporaine dans son environnement mondial sert de cadre à l'analyse. Il revient donc sur les causes de l'asthénie française, et est rédigé à l'attention de tout lecteur et électeur curieux d'esprit et intéressé par la vie économique et politique.
Expérimenté avec succès par les anciens Etats membres de l'UE, un modèle de développement local, sous la forme du programme LEADER (Liaison Entre Actions de Développement de l'Economie Rurale), a été proposé aux nouveaux Etat membres d'Europe centrale, au lendemain de leur adhésion. Les mécanismes et les modalités pratiques du processus de transfert de ce modèle européen, ainsi que leurs effets sur les systèmes politiques des nouveaux Etats membres sont au coeur de cet ouvrage.
L'Europe et l'Union européenne ne sont pas faciles à appréhender, à analyser ni à aimer. L'Europe à contre-pied, c'est éviter les idées reçues... C'est faire d'un carnet de voyage de ville en ville, la radioscopie d'un géant aux pieds d'argile et retrouver ce qui est caché sous le tapis, comme ce qui est recouvert par l'immédiate actualité. Il ne faut pas désespérer de cette Europe. L'expliquer avec liberté peut la rendre plus proche et nous faire réagir en tant que citoyen européen.
Le marché est aujourd'hui présenté comme la pierre angulaire de la construction européenne et de l'émergence d'une identité commune. Pourtant, rien n'est dit sur sa possible contribution à un tel processus. La dramatique situation économique de la Grèce, de l'Espagne ou du Portugal semblerait davantage annoncer l'éclatement de l'Europe sous l'action des mécanismes de marché. Dans quelle mesure les marchés peuvent-ils, seuls, fonder une nation et créer une identité commune ? Y parviennent-ils aujourd'hui ?
La majorité des États européens fait aujourd'hui partie d'un projet politique commun. Pourtant, l'Union Européenne n'a pas réussi à créer l'empathie nécessaire à l'unité des sujets - individuels et collectifs - ainsi qu'à la légitimité de la construction politique. Dans cette étude, l'européanité, la vision européenne du monde sera questionnée au-delà de l'approche de la politologie qui tend à se focaliser sur le mode de fonctionnement de l'Union Européenne. Plus que le comment de l'Union Européenne, il s'agit de comprendre le sens de l'Europe ainsi que sa capacité ou non à rassembler les Européens en vue d'un devenir commun.
Un an avant les élections au parlement européen en mai 2019, les auteurs nous donnent à découvrir leur vision de l'Europe. Ils sont ancien président du CESE (Comité économique et social européen) et président de l'ONG internationale « ONG CNRJ » (Organisation Non Gouvernementale des Cercles Nationaux de Réflexion sur la Jeunesse). Au travers d'une dizaine de questions, ils conversent, divergent, se retrouvent et nous offrent une démocratisation du discours qui ne fait pas l'économie de la réflexion. Il s'agit d'aller plus loin sur ce qu'est Europe d'aujourd'hui.
L'Europe a connu une civilisation particulièrement brillante, qui a notamment développé la science moderne et l'industrialisation. Cette civilisation a influencé la planète entière et dominé le monde pendant plusieurs siècles. Mais quoique riche et prospère, l'Europe contemporaine semble frappée d'une étrange impuissance, sans autre projet que la poursuite d'une unification improbable. Cette apathie s'explique par le souvenir des massacres du XXe siècle qui découlent sans doute de la culture européenne elle-même. Mais cette histoire est aussi celle de l'avènement de la modernité, cette dernière comporte aussi des leçons pour toute l'humanité.
Le pantouflage traduit le passage d'un agent public dans le secteur privé pouvant entraîner des risques en termes de conflit d'intérêts. Ce travail met en lumière un tel phénomène à propos des agents de la Commission européenne. Cet ouvrage expose le contexte institutionnel dans lequel le pantouflage apparaît, montre comment fonctionne la Commission européenne en interne et avec l'extérieur. Enfin, il analyse les mécanismes du droit de l'Union européenne qui permettent de lutter contre le pantouflage "frauduleux".