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Spinoza
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Sur quels principes fonder la communauté politique ? Quelle forme d'État serait la meilleure pour l'individu ? Quel devrait être le rôle du souverain par rapport à la religion ? Dans les chapitres XVI à XX du Traité théologico-politique, publié anonymement en 1670 pour éviter le scandale, Spinoza interroge les modalités d'existence d'un espace politique qui tiendrait compte de la diversité des moeurs et des cultes, mais aussi de la variété et de l'imprévisibilité des émotions humaines. Mêlant dans son texte raisonnements philosophiques, exégèse biblique et théorie politique, le philosophe pose les jalons d'un régime républicain et démocratique dont les valeurs de tolérance et de liberté nous éclairent encore aujourd'hui.
DOSSIER
o Religion, superstition, préjugés
o Comment faire communauté ?
Origine de la politique : nature et contrat
o Individu et communauté chez Spinoza : déplacer les limites -
« Je me livrai à cette lecture et pensai, tandis que je plongeais en moi-même, que je n'avais jamais compris aussi clairement le monde. »
Goethe
« Vous voulez être philosophe ? Commencez par être spinoziste ; vous ne pouvez rien sans cela. »
Hegel -
Spinoza : étude et analyse complète de sa pensée
Spinoza
- Comprendre la philosophie
- 25 Août 2021
- 9782759306923
Venez découvrir notre analyse de la pensée de Spinoza grâce à une étude de référence.
Écrite par un spécialiste universitaire, cet ouvrage est recommandé par de nombreux enseignants de philosophie.
Cet ouvrage contient plusieurs parties : la biographie du philosophe, le résumé détaillé de sa pensée, une bibliographie pour aller plus loin.
Retrouvez tous nos titres sur : www.fichedelecture.fr. -
The Treatise on the Three Impostors was first published in 1712 under the title L'esprit de M. Benoît de Spinosa, preceded by a biography entitled La Vie de M. Benoît de Spinosa. These two works, of very dissimilar contents, have been brought together only by their common reference to Spinoza. Who is the author? This question has lost none of its relevance in three centuries. First of all, let us rule out the participation of Spinoza himself for chronological reasons, La vie de M. Benoît de Spinosa refers to events after the philosopher's death in 1677, such as the presence of the Prince of Condé in Utrecht, "at the beginning of the last wars" in 1678.
In his Dictionnaire Historique, published in The Hague in 1758, Prosper Marchand concluded that the author of L'esprit de M. Benoît de Spinosa was a certain Jan Vroesen. Marchand was a scholar, editor, bibliographer, bookseller and writer, and one of the most knowledgeable figures on the movement of ideas and authors in Northern Europe. If we confine ourselves to this information, however, we might be embarrassed. Indeed, if he is indeed the complete and only author of L'esprit de M. Benoît de Spinosa, Vroesen must have been a very precocious man, since around 1687, Vroesen was only fifteen or sixteen years old.
Until the French Revolution, literate Europe was full of memoirs, hypotheses and questions about the real author of the Treatise of the Three Impostors. People even came to suspect Frederick II of Prussia, a notorious anticleric, of being its author. The only problem is that Frederick was born the same year that the Rotterdam edition was published.
And Spinoza? This bibliographical and philosophical enigma of a book does not allow us to forget that it is a tribute to the great philosopher. His spirit floats, indeed, through these vigorous pages. Some authors even tend to believe today that the author of the Ethics is also the one who wrote this mysterious book. Certainly, several passages testify to a careful reading of Spinoza, such as the sixth chapter "On the Spirits called Demons," which comes straight out of the Short Treatise, or the first two chapters on the popular conception of God, which are borrowed from the same work. Specialists will be happy to find other borrowings. But the virulent disdain for the Old and New Testaments, for example, which is evident in many passages of the Treatise, does not fit Spinoza's ideas or tone at all, nor does the irreverent atheism.
Could it be that Levier, the first editor of the Treatise, and the mysterious Vroesen extracted from the Spinozian archives in Holland, "probably from the Rieuwerts collection," notes the critical edition of the Bibliothèque de la Pléïade, a selection of texts that they transformed to their liking? This is, in the end, the hypothesis that seems most plausible. For despite the mysteries and manipulations, if not the forgeries, the shadow of Spinoza hangs over the enterprise and the text clearly comes from Holland. The hypothesis is reinforced by the publisher's brilliant desire to pay homage to Spinoza by publishing in the same volume The Life and Mind of M. Benoît de Spinosa. It is undoubtedly an exaggerated homage to the philosopher, awkwardly reinforced by the borrowings from Pierre Charron and Gabriel Naudé. It evokes those Rubens whose studio notebooks we know that the great painter only added a few touches here and there, but which he nevertheless signed.
The result is that the Treatise of the Three Impostors appears as a collective anthology of the resistance to religion in the Europe of the Enlightenment. Spinoza is only the emblem, but he is nevertheless omnipresent. -
Le Traité théologico-politique (Tractatus theologicopoliticus) ou Traité des autorités théologique et politique est l'un des deux seuls ouvrages que Spinoza publia de son vivant (1670), le second étant Principes de la philosophie de Descartes en 1663. Contrairement à ce dernier, il le publia sans nom d'auteur et avec une fausse adresse d'éditeur, par crainte de poursuites politiques et religieuses, même si le livre lui fut vite attribué. L'ouvrage fut interdit aux Provinces-Unies en 1674.Dans ce texte, théologie et politique entretiennent un rapport particulier à la raison : c'est à partir d'elle et pour elle que sa pose la question des limites de pouvoir des théologiens et de l'État. Pour Spinoza, la raison se doit d'être indépendante de toute loi. Car le Néerlandais entend ici démontrer que la liberté de philosopher pour tout un chacun est utile mais avant tout nécessaire tant à la piété qu'à la sécurité de l'État.
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Le point de départ de la réflexion de Spinoza, c'est son expérience propre : il sait, par l'observation, qu'il a un corps, et il a conscience de ses affects. Mais, si c'est bien là une sorte de connaissance, c'est une connaissance incomplète et douloureuse : avoir conscience, c'est, pour l'être humain, sinon toujours souffrir, du moins pâtir, être contraint, accablé.
Selon Spinoza, il importe de se faire de son être propre - et des accidents dont sa vie se compose - une idée comparable à celle qu'un mathématicien a d'une figure et des propriétés qui la constituent. Voilà pourquoi il écrit son Éthique "suivant l'ordre géométrique".
À la passion succédera alors l'action, à une nécessité extérieure et contraignante, une nécessité conforme à sa volonté devenue raison. Mais, pour atteindre ce but, une connaissance adéquate des rapports que l'être humain entretient avec l'univers est indispensable. L'Éthique, en un mot, prétend nous élever de la conscience à la connaissance de nous-mêmes, et cette connaissance commence par celle de Dieu. -
De la droite manière de vivre
Baruch Spinoza
- Editions Allia
- PETITE COLLECTION
- 6 Octobre 2016
- 9791030405651
Peut-on concilier variété des désirs individuels et quête universelle du bonheur ? Y aurait-il un dénominateur commun aux désirs de chacun ? Peut-on imaginer des principes nous permettant de bien vivre ? Spinoza distingue d'emblée actions, portées par la raison, et passions, contraintes depuis l'extérieur. Parce qu'indépendantes de notre seule volonté, les passions sont généralement mauvaises. Le libre examen et l'intelligence confèrent au contraire à l'homme une puissance d'agir, garantie de son bien-être. Il faut donc oeuvrer à parfaire ses facultés d'entendement. D'un même allant, être de nature, l'homme ne peut faire fi des contingences extérieures, et encore moins d'autrui. Spinoza expose les fondements de la sociabilité humaine, vertu à laquelle accéder par l'exercice de la raison.
Né à Amsterdam parmi les descendants des marranes, ces Juifs qui ont été chassés d'Espagne au XVe siècle par les Rois catholiques, Baruch Spinoza s'est rapidement écarté de tous les dogmatismes pour se tourner vers la science et s'intéresser à la pensée de Descartes. Considéré comme le père du rationalisme, il est l'auteur de L'Éthique (1663), du Traité théologico-politique (1665) et du Traité de l'amendement de l'intellect (1677), parus aux éditions Allia. -
" Prince des philosophes ", selon Deleuze, " moment crucial de la pensée moderne ", selon Hegel, Baruch Spinoza (1632- 1677) est considéré comme le philosophe le plus dérangeant du XVIIe siècle. Héritier dissident de Descartes, il décida de suivre la raison jusqu'au bout et élabora ainsi une philosophie radicalement neuve, aux conséquences révolutionnaires. Ce volume permet d'accéder à l'intégralité de ses écrits dans les traductions originelles de Charles Appuhn, depuis Les Principes de la philosophie de Descartes jusqu'au chef-d'oeuvre qu'est l'Éthique, en passant par le Traité politique, le Traité théologico-politique, le Traité de la réforme de l'entendement, le Court Traité, les Pensées métaphysiques et la correspondance. Outre la rigueur métaphysique préfigurée par le Court Traité et accomplie dans l'Éthique, on voit ici se déployer une réflexion de grande envergure et aux directions multiples. Politique d'abord : Spinoza traite du droit naturel, du contrat social, de la nature des régimes et des États, comme de la place des affects dans l'élaboration d'un champ social. Théologique ensuite : il teste une nouvelle méthode littérale de lecture de la Bible, en attribuant à l'interprétation une portion congrue. Morale enfin : le philosophe interroge les thèmes de la liberté, du bien et du mal dans leur existence même. Autant de domaines où s'affirme la volonté de n'obéir qu'à la raison et d'en accepter les verdicts et les principes. Nul n'a mieux défini que Spinoza ce que signifie philosopher : " Ne pas rire, ne pas déplorer, ne pas haïr, mais comprendre. "
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Le Traité politique tire toutes les conséquences de L'Éthique : après avoir abordé l'individualité, Spinoza s'attaque la vie de l'homme en société. Il retrace la genèse de la constitution politique d'un groupe. Il montre comment le droit de préserver sa vie prend le pas sur celui de vivre selon son gré. Chacun doit céder à autrui le pouvoir de le gouverner. Et cet autre se doit d'assurer la sécurité et le bien de son subordonné. C'est alors l'instauration du droit civil. L'état civil n'existe que pour empêcher l'exercice du droit naturel, prompt à semer la discorde. Le pouvoir doit à cet égard garantir une égalité de principe entre les hommes. Spinoza ouvre là tout un horizon politique : le "communisme de la raison". Ou comment penser une société afin d'éviter qu'elle ne dégénère et tyrannie et qu'il y règne paix et liberté. Écrit peu avant la mort de son auteur, ce Traité condense les principes fondamentaux de sa philosophie et hisse Spinoza en précurseur des philosophes français du XVIIIe siècle. En prenant le parti de ne pas traduire imperium en français, Bernard Pautrat marque une rupture avec toutes les traductions précédentes. Par ce choix radical, il rend toute la profondeur philosophique et politique du Traité, qui défend le droit "défini par la puissance de la multitude".
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Voici Spinoza tel qu'en lui-même : il plaisante, travaille, s'inquiète, s'enthousiasme, parfois même se fâche. Des amis proches ou des lecteurs lointains lui écrivent des questions, auxquelles il répond comme il peut. Ses réponses ne sont pas celles d'un maître dispensant son enseignement, mais celles d'un homme construisant sa pensée dans la pensée des autres, avec leurs mots. On ne trouvera donc pas ici le philosophe en gloire, mais le philosophe en diffi culté, embarrassé à son bureau, mordant sa plume. Et c'est lorsqu'il est parfaitement pris au piège que Spinoza écrit ses pages les plus inspirées.
Pour la première fois, sa correspondance est reconstituée à l'aide de tous les documents disponibles et dans l'ordre chronologique : on y trouvera notamment les indications expédiées en urgence par Spinoza au moment d'éditer son manuscrit des Principes. Le dossier de cette édition propose en outre quatre textes devenus introuvables : le brouillon envoyé à Oldenburg, les notes de Blyenbergh sur l'échange oral qu'il eut avec Spinoza, les lettres de Huygens à propos du « Juif de Voorburgh », et la Profession de foi de son proche ami Jarig Jelles. -
En 1670, Spinoza publie anonymement, en latin, le Traité théologico-politique pour défendre la liberté de penser. Un anonymat rendu nécessaire par le climat délétère qui régnait alors à Amsterdam. Le succès de l'ouvrage fut considérable et nourrit une polémique dans toute l'Europe. La pensée des Lumières, quelques décennies plus tard, lui doit l'essentiel : l'émancipation de la raison de toute espèce d'autorité extérieure. Son « athéisme » fit alors scandale. Avec une extrême vivacité, Spinoza ne témoignait pourtant que de son attachement à la tolérance et à la démocratie. Au regard de certaines questions qui nous taraudent, des défis que nos sociétés doivent relever, les pages qu'il consacre aux rapports de la Religion et de l'État sont d'une actualité brûlante et peuvent être l'occasion d'approfondir le sens et l'approche que nous avons de la Liberté.
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Les héroïnes du plaisir
Judith Spinoza, Raphaël Turcat
- Flammarion
- Documents, témoignages
- 20 Octobre 2021
- 9782080239358
Elles sont jeunes, belles, étranges, charmantes, charmeuses et scandaleuses. Elles lorgnent les têtes couronnées, les personnalités en vue, les artistes en vogue, les hommes pleins aux as. On les appelle les « demi-mondaines » et elles traversent le XIX siècle comme leur destin : à la vitesse de la lumière, souvent tragiquement. Mais bien plus que de banales hétaïres, ces « grandes horizontales », ces « lionnes » font souffler un vent de modernité sur une époque où les cartes sociales se redistribuent au rythme de la révolution industrielle, de la transformation de Paris et des divers changements de régime. Libres et impétueuses, modestes de naissance et cependant ambitieuses de caractère, elles imposeront leur place dans une société figée et pèseront sur la condition de la femme. Liane de Pougy, Valtesse de La Bigne, la Païva, Mata Hari, Émilienne d'Alençon, Virginia de Castiglione, la Belle Otero, Lola Montès, Céleste Mogador Voici la vie des premières influenceuses de l'époque moderne.
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Traite de la reforme de l'entendement
Baruch Spinoza
- Fayard/Mille et une nuits
- La Petite Collection
- 25 Mars 1998
- 9782755501964
Longtemps considéré comme un"brouillon" de "L'Ethique", le "Traité", véritable méthode, d'ailleurs sous-titrée "Traité de la meilleure voie qui mène à la vraie connaissance des choses", délivre un message philosophique original : l'Homme peut être sauvé. Par quelque intervention divine, par quelque grâce de la Providence? Nullement. Par ses propres moyens, par ses propres forces. Telle est, sans doute, la thèse la plus "hérétique" de la philosophie de Spinoza, aujourd'hui encore inacceptable.
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Le Traité de l'arc-en-ciel est un texte inclus dans les éditions les plus importantes de l'oeuvre de de Spinoza : Opera posthuma, Van Vloten et Land, Gebhardt... Il s'agit d'une publication, néanmoins, que la critique a très souvent négligée. Ce n'est qu'à partir de l'édition de M. Petry (de la Spinoza Huis) dans les Korte geschriften qu'il est entré dans les études spinoziennes.
Bien qu'il ait été considéré comme un ouvrage mineur, le phénomène de la décomposition de la lumière blanche est capital dans un système qui, tout en maintenant la séparation des Attributs de la Substance, veut rendre compte de la multiplicité variée, et colorée, des Modes finis de la Substance pris comme autant de degrés de puissance au sein de la Substance infinie. -
Mort précoce, penseur décisif, philosophe en rupture ; Spinoza cultiva les fulgurances en modernité. Inventeur de l'exégèse moderne, pionner en tolérance, c'est d'abord à la lumière de sa propre existence qu'il convient d'appréhender ses démonstrations en rationalité religieuse. Son verdict, implacable d'humanisme, lumineux d'intelligence ; moment d'exceptionnalité philosophique est simple tout autant qu'élaboré. Résumons-le, par sa conclusion : le fait religieux laissé aux commandes de notre devenir politique ne saurait apporter la concorde et la liberté. Pour Spinoza, tout est entendu, par l'étude des Religions, par l'exemple de leurs actions historiques : elles professent jusqu'à l'embrigadement bien plus qu'elles n'élèvent.
Pour que liberté se fasse, il faut à la politique se détacher des religions. Précurseur, l'auteur de l'Ethique, réclame l'instauration, pour de vrai, du fait laïc. Il poursuit même : pour que modernité advienne, il faut à cet Etat laïc les attributs de la Démocratie. Ainsi vivra la Liberté, par la concorde entre les façons de penser toutes aussi nombreuses qu'il y a d'hommes ; ainsi laissera-t-on prospérer l'audace intellectuelle de ceux que l'on voue, pour le moment, à l'excommunication, au retranchement. Démocratie réelle qu'engendre la Laïcité, avec, pour parachèvement le régime des Libertés. Triptyque philosophique indispensable à toutes modernités selon Spinoza. Démonstration géniale tout autant qu'universelle et moderne. Démonstration assurant à l'auteur de l'Ethique une sorte d'immortalité dont il convient, à travers ce texte, de relire les démonstrations. -
100 citations de Spinoza
Baruch Spinoza
- Saga Egmont
- Collection 100 citations
- 1 Avril 2022
- 9782821105751
"Le Prince des philosophes" selon Deleuze, un "précurseur" selon Nietzsche ; d'après Hegel, "l'alternative est : Spinoza ou pas de philosophie". Penseur hollandais et figure incontournable de la philosophie, Spinoza a été pris à tort pour un auteur athée. En réalité, il critique les positions traditionalistes des religions révélées, pour proposer une religion traditionnelle. On dit de Spinoza que, victime d'une tentative d'assassinat, il aurait conservé le manteau troué par le poignard pour se rappeler que la passion religieuse mène à la folie. Ces 100 citations issues d'oeuvres majeures (Ethique, Traité sur la réforme de l'entendement, Court traité...) sont une introduction à la pensée de Spinoza et un moyen de se familiariser avec une pensée de Dieu qui soit logique plutôt que définie par un dogme rigide.a
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Baruch Spinoza has been called the Prince of Philosophers; Hegel said of him that the alternative was: either Spinoza, or no philosophy at all. By laying the groundwork for the 18th-century Enlightenment and modern biblical criticism, including modern conceptions of the self and the universe, he came to be considered one of the great rationalists of 17th-century philosophy: he had the courage to criticize the traditionalism of religion, to offer a conception of God that would be logic instead of rigidly defined by a shallow dogma. This audiobook is a collection of a hundred quotes chosen among the most representative of his great works, so that the listener can easily familiarize himself with the thought of one of the greatest European thinkers.
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900 citations de la philosophie moderne
Montesquieu, Voltaire, Jean-Jacques Rousseau, Emmanuel Kant, Baruch Spinoza, Blaise Pascal, Michel De Montaigne, Nicolas
- Saga Egmont
- Collection Les meilleures citations
- 9 Juin 2022
- 9782821154728
900 citations de la philosophie moderne
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400 citations des grands philosophes du 17ème siècle
Montesquieu, Voltaire, Blaise Pascal, Baruch Spinoza
- Saga Egmont
- Collection Les meilleures citations
- 9 Juin 2022
- 9782821155039
400 citations des grands philosophes du 17ème siècle
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400 citations de la philosophie moderne
Nicolas Machiavel, Voltaire, Jean-Jacques Rousseau, Baruch Spinoza
- Saga Egmont
- Les citations les plus inspirantes
- 1 Avril 2022
- 9782821111554
La philosophie moderne est un courant de pensée qui inclut une partie de la Renaissance, le XVIIe siècle, et le siècle des Lumières. Amorcée par la Renaissance italienne et héritière de la pensée antique, elle en constitue un dépassement lié à l'essor de la pensée scientifique, et qui constitue les fondements de la philosophie occidentale. Découvrez les piliers de la pensée moderne avec 400 citations sélectionnées parmi les plus marquantes des oeuvres de quatre philosophes piliers de l'époque moderne. Spinoza est celui par qui une pensée religieuse critique est devenue possible, et qui démontra la possibilité de penser Dieu sur des bases logiques plutôt qu'un dogme rigide. Rousseau s'est montré précurseur dans plusieurs domaines : initiateur du genre autobiographique avec les Confessions, pionnier du mouvement romantique, penseur politique majeur et fondateur de la pensée politique et sociale moderne. Son rival Voltaire, maître de l'ironie et du mot d'esprit, s'est illustré dans un combat sans relâche pour la liberté d'expression, et contre les rigidités de l'Eglise, posant ainsi les jalons sur lesquels allait se fonder la pensée libre moderne. Enfin, Nicolas Machiavel, auteur du Prince, fait résonner douloureusement morale et politique dans une pensée qui fait éclater les limites établies. Les amateurs de culture, de pensée et de compréhension du monde trouveront dans cette collection de citations l'essentiel de la pensée moderne, sous une forme pratique tout en restant fidèle au discours de ces auteurs majeurs. Ce format concis et accessible est idéal pour la préparation aux examens et aux concours (bac, capes, agrégation...) et le développement personnel.
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600 citations de philosophie politique
Karl Marx, Sun Tzu, Henry David Thoreau, Jean-Jacques Rousseau, Baruch Spinoza, Nicolas Machiavel
- Saga Egmont
- Les citations les plus inspirantes
- 1 Avril 2022
- 9782821111608
Plongez au coeur de la philosophie politique en vous familiarisant avec ses penseurs incontournables. Nicolas Machiavel, penseur humaniste de la Renaissance, a laissé derrière lui une légende noire avec Le Prince, traité qui fait résonner douloureusement la politique et la morale. Spinoza, celui que Deleuze appelait "le Prince des philosophes", provoqua aussi la controverse en ouvrant la possibilité de critiquer la pensée religieuse, et en défendant une pensée de Dieu fondée sur la logique plutôt que sur le dogme. Le Discours sur les fondements de l'inégalité parmi les hommes, de Jean-Jacques Rousseau, est resté l'un des fondements de la pensée politique moderne comme son Contrat Social. Henry David Thoreau écrit sur le thème de la désobéissance civile en se fondant sur son expérience personnelle, ce qui inspirera d'innombrables mouvements en quête de démocratie directe engagée jusqu'à aujourd'hui. Le général, stratège et philosophe Sun Tzu a inspiré les plus grandes figures militaires et politiques, en passant par l'entreprenariat ; l'Art de la guerre est fait de maximes qui peuvent s'appliquer tant au champ de bataille qu'au quotidien. Karl Marx a marqué l'Histoire en donnant une doctrine au prolétariat et en érigeant la lutte des classes en système ; sa pensée est toujours au coeur des luttes idéologies contemporaines. Chaque philosophe voit sa pensée résumée en 100 citations essentielles, marquantes et faciles à mémoriser. Ce format concis et accessible est idéal pour la préparation aux examens et aux concours (bac, capes, agrégation...), la culture générale et le développement personnel.
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900 Quotations from Modern Philosophy
Montesquieu, Voltaire, Jean-Jacques Rousseau, Immanuel Kant, Baruch Spinoza, Blaise Pascal, Michel De Montaigne, Nicolas
- Saga Egmont
- 9 Juin 2022
- 9782821178847
Take a tour through nine of the finest minds of all time, with `900 Quotations from Modern Philosophy.'
With words of wisdom, reflections, and observations on everything from life and love to death and hatred, and everything in between, this is a superb book for those looking for inspiring and self-questioning thoughts to gain a new perspective on our existence.
A superb read for fans of modern philosophy and those who simply want something fascinating to dip in and out of.
Michel de Montaigne (1533 - 1592) was a French philosopher, who pioneered the use of essays as a literary device. Montesquieu (1689 - 1755) was also French, whose writing had a huge influence on political systems. Voltaire (1694 - 1778), also from France, was one of the founders of the French Enlightenment movement. Niccolò Machiavelli (1469 - 1527) was an Italian diplomat who excused the use of unscrupulous means in politics.
Born in Geneva, Jean-Jacques Rousseau (1712 - 1778) was a spearhead in the European Enlightenment movement. Born in Germany, Immanuel Kant (1724 - 1804) was another central figure of Enlightenment philosophy, as was Dutchman, Baruch Spinoza (1632 - 1677). Born in France, Blaise Pascal (1623 - 1662) was a fideistic philosopher, while Francis Bacon (1909 - 1992) is best known as an existential artist. -
400 Quotations from the Great Philosophers of the 17th Century
Blaise Pascal, Baruch Spinoza, Voltaire, Montesquieu
- Saga Egmont
- 9 Juin 2022
- 9782821179158
`400 Quotations from the Great Philosophers of the 17th Century' features the unparalleled wit and wisdom of some of the 17th century's greatest philosophers, including Voltaire and Montesquieu.
These great minds are responsible for some of the most famous quotes in the world, and their influence continues to this day. Guaranteed to educate and entertain, `400 Quotations from the Great Philosophers of the 17th Century' is a hand-picked collection ideal for those needing a bit of extra philosophical guidance.
Charles-Louis de Secondat Montesquieu (1689-1755) was a French historian and political philosopher, famous for his work `The Spirit of Law' which influenced the drafting of the U.S. Constitution.
Voltaire (1694-1778) was a French enlightenment writer, historian, and philosopher famous for his novella `Candide'. He famously criticised Christianity and slavery and advocated for freedom of speech and the separation of church and state.
Baruch Spinoza (1635-1677) was a leading philosophical figure of the Dutch Golden Age and wrote the influential `Ethics'.
Blaise Pascal (1623-1662) was a French mathematician, philosopher, and writer. His two most famous works are `The Lettres Provinciales' and `The Pensées'. -
Dans les Lettres à M. de Blyendbergh, marchand de Dordrecht qui s'intéressait à la théologie, Spinoza revient sur la question du Mal, sur ses formulations oiseuses. Une vieille affaire, en effet, pour la philosophie et la théologie : le Mal est-il ? N'est-il que la privation du Bien (privatio boni) ? Comment Dieu a-t-il pu créer Adam pécheur ? Comment concevoir à la fois un Dieu bon et la présence du Mal ? Dans la Lettre à M. Louis Meyer, docteur en philosophie et médecine, il traite du libre-arbitre. Dans la Lettre à Henry Oldenburg, diplomate et homme de science d'origine allemande, devenu premier secrétaire de la Royal Society, qui entretint une vaste correspondance avec les chercheurs, savants et philosophes les plus en avance sur son temps, il aborde la question de Dieu et des miracles. Dans la Lettre à Isaac Orobio, (d'origine marrane, grand médecin très reconnu, physicien il trouva refuge à Amsterdam, ou peut-être à Jacob Osten) il répond à une sorte d'analyse critique du Theologico-Politicus faite par un autre de ses collègues médecins, et parle notamment de la superstition. Dans la Lettre à Albert Burgh, protestant nouvellement converti au catholicisme, il examine la démarche de Burgh et la mesure de son engagement dans l'Église romaine.