Charles Cuenin a ressenti très tôt l'appel à la mission. Dès son ordination sacerdotale, en 1964, il part au Togo, pays qu'il apprend à connaître et à aimer. Fondateur de la paroisse Notre-Dame-de-la-Visitation dans la ville de Sokodé, en 1971, Charles se met à visiter la prison, où il introduit la prière. Convaincu que chaque personne humaine est habitée par une potentialité qui lui permette de se relever, il fonde, en 1989, le Village Renaissance pour les ex-prisonniers récidivistes, l'oeuvre de sa vie.
Expérimenté avec succès par les anciens Etats membres de l'UE, un modèle de développement local, sous la forme du programme LEADER (Liaison Entre Actions de Développement de l'Economie Rurale), a été proposé aux nouveaux Etat membres d'Europe centrale, au lendemain de leur adhésion. Les mécanismes et les modalités pratiques du processus de transfert de ce modèle européen, ainsi que leurs effets sur les systèmes politiques des nouveaux Etats membres sont au coeur de cet ouvrage.
Cette nouvelle parution d'ESPACE présente un dossier sur le diorama tel qu'il s'expose en art contemporain. Vu l'importance du phénomène, son actualité et l'usage terminologique du diorama qui est maintenant courant, la revue nous propose d'interroger les liens qu'il entretient avec le diorama populaire et muséal, ce qui l'en distingue et quel est la portée de cette récupération. Les oeuvres de Xu Zhen, Dominique Gonzalez-Foerster, Kent Monkman et Vicky Sabourin sont notamment à l'étude. Hors dossier, les comptes-rendus de Generation - 25 Years of Contemporary Art in Scotland, de l'exposition 399 days de Rachel Kneebone, de la rétrospective Niki de Saint-Phalle et de la de la Biennale nationale de sculpture contemporaine de Trois-Rivières, entre autres.
Cherchant à comprendre de quelle façon l'art des sons est mis en relation avec les sciences, ce numéro de Circuit, musiques contemporaines tente de saisir comment les buts et les processus de la recherche musicale diffèrent de ceux de la recherche scientifique d'une part, et de ceux de la création musicale de l'autre. Le principal enjeu est d'entrevoir comment le centre de recherche, aujourd'hui, constitue un espace de communication et d'interaction entre les disciplines. Hors dossier, entre autres : une analyse de l'oeuvre Baobabs (2012) du compositeur Robert Normandeau, un compte-rendu critique du livre Éblouissement : Gilles Tremblay et la musique contemporaine de Robert Richard et des illustrations des installations d'Andrée-Anne Dupuis Bourret, artiste en arts visuels et médiatiques.
C'est sans préméditation que les textes du présent numéro s'articulent autour d'un pôle d'attraction qui leur confère une certaine unité malgré leur grande diversité. Ainsi, le voyage initiatique, la transmutation et le déplacement identitaire sont présents dans les récits de Louis Hamelin et de Roland Bourneuf, sensibles dans les réflexions poétiques de Dominguo Cisneros, Guillaume Asselin, Roger Des Roches ou Cédric Demangeot ainsi que dans les proses de Marie Cosnay, Emmanuel Kattan et Jean-Claude Brochu, pour ne nommer que ceux-ci. La revue propose aussi un hommage à Robert Lepage en publiant son discours d'acceptation de la Médaille de l'Académie des lettres du Québec reçue l'automne dernier, texte précédé d'une synthèse de son oeuvre par André Ricard, directeur adjoint de la revue.
Le coeur du numéro d'été du magazine est certainement son dossier central, piloté par Sébastien Dulude et Sylvano Santini, et intitulé « Sous le radar ». De nos jours, la multiplicité des plateformes et l'instantanéité de l'actualité nous donnent parfois l'impression que toute l'information, y compris la totalité des productions culturelles, nous serait facilement accessible. Scoop : il s'agit évidemment d'un leurre... Spirale examine ces questions en rassemblant des recensions sur des phénomènes interrogeant notre rapport à tout ce qui est invisible. Éphéméréité intrinsèque, enjeux liés à la sécurité de l'identité ou plus simplement troublante singularité, Spirale plonge dans les abysses du web! Le numéro inclut également un portfolio de l'artiste albertain Charles Stankievech ainsi que des comptes rendus sur Vollmond, création de Pina Baush, La vie flottante de Louise Warren, et plusieurs autres. En bouquet final, Antonio Domínguez Leiva consacre sa chronique Afterpop à l'incontournable GIF de John Travolta tristement victime de « désorientation virale ».
Ce numéro de fin d'année de Séquences met en couverture Pays. Pour ce deuxième long-métrage très attendu, Chloé Robichaud s'intéresse à l'univers de la politique et à l'affirmation de soi dans la différence. Également en entrevue, Mathieu Denis et Simon Lavoie, duo derrière le film-choc Ceux qui font les révolutions à moitié n'ont fait que se creuser un tombeau, qui discutent engagement politique et héritage du printemps érable. La sortie du plus récent opus de Jim Jasmusch, Paterson, permet à Guillaume Potvin de revenir sur la filmographie de l'un des rois du indie américain. Côté documentaire, gros plan sur le film-événement Fuocoamare, par-delà Lampedusa de Gianfranco Rosi, Ours d'or à Berlin, qui décrit la catastrophe humanitaire des migrants en Europe. La section hommage s'attache à Héctor Babenco et André Melançon, entre autres récents disparus. Un retour sur la dernière édition de Fantasia et un point sur les Rencontres de Coproduction Francophone 2016 dans le cadre de Cinemania avec Guilhem Caillard, directeur général du festival, complètent le numéro.
Pour son plus récent numéro, la revue Cinémas propose un dossier sur l'éclatement du cinéma, ses formes et la théorie. Le cinéma se disperse sur différents supports, mais il se transforme aussi en autre chose, encore indéterminée. Un travail sur les définitions s'impose. Pour saisir théoriquement certains bouleversements récents en s'appuyant sur des concepts forts qui peuvent nous éclairer, chaque auteur de ce dossier propose une notion clé pour observer tant ce qui demeure du cinéma que ce qui change. Penser l'éclatement, ce n'est pas penser une « essence » (une ontologie), même élastique, du cinéma, mais bien s'intéresser aux lignes de fracture elles-mêmes, aux distinctions et aux articulations conceptuelles qu'elles manifestent. Il s'agit de discerner certains phénomènes contemporains tout en affinant les concepts qui permettent de parler de cinéma, quitte à réexaminer certaines définitions acquises ou « organiques », au sens où elles étaient liées à un état précédent du cinéma. (source : Cinémas)
Qui aurait pu supposer que le modeste cours professionnel accueillant 40 élèves en 1949 deviendrait un lycée technologique de 700 élèves ? A l'origine, pas de local, aucun financement, mais un besoin de formation professionnelle pour les filles auquel ont su répondre des personnes qui n'y étaient pas préparées, une volonté d'affronter toutes les difficultés un peu à la fois, une foi à toute épreuve en l'homme et la Providence, un idéal de promotion humaine à réaliser.