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Christophe Bonneuil
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L'événement anthropocène ; la Terre, l'histoire et nous
Christophe Bonneuil, Jean-baptiste Fressoz
- Points
- Points Histoire
- 6 Mai 2016
- 9782757859629
Les scientifiques nous l'annoncent, la Terre est entrée dans une nouvelle époque : l'Anthropocène. Plus qu'une crise environnementale, nous vivons un basculement géologique d'origine humaine. Comment en sommes-nous arrivés là ? Faisant dialoguer science et histoire, les auteurs revisitent l'histoire globale des derniers siècles au prisme de l'environnement : le manifeste d'une nouvelle génération d'historiens.
Christophe Bonneuil est chargé de recherche au CNRS et enseigne à l'EHESS. Il a notamment codirigé Une autre histoire des "Trente Glorieuses" (La Découverte, 2013). Il dirige la collection "Anthropocène" aux éditions du Seuil.
Jean-Baptiste Fressoz est historien des sciences, des techniques et de l'environnement. Chercheur au CNRS (Centre Alexandre Koyré), il enseigne à l'EHESS. Il a publié L'Apocalypse joyeuse (Seuil, "L'Univers historique", 2012).
Edition révisée et augmentée de deux chapitres inédits.
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Sciences, chercheurs et agriculture ; pour une histoire de la recherche agronomique
Christophe Bonneuil, Gilles Denis, Jean-luc Mayaud
- Editions L'Harmattan
- Histoire des sciences
- 9 Octobre 2015
- 9782336255873
L'agriculture se réduit-elle à une application, plus ou moins rapide et réussie, des préceptes de la science ? Comment les rapports entre recherche, pratiques agricoles et société se sont-ils transformés ? Analysant les modes de production, de circulation, de standardisation des connaissances scientifiques et des innovations techniques, l'ouvrage nous transporte des crises alimentaires de la fin du XIXe siècle à la fin du XXe siècle, de l'Institut des recherches agronomiques de 1921 à l'Inra, de Pasteur aux OGM.
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Prédation ; nature, le nouvel eldorado de la finance
Sandrine Feydel, Christophe Bonneuil
- La découverte
- Cahiers libres
- 13 Mai 2015
- 9782707186164
La protection de l'environnement est un marché mondial juteux. On connaissait le business du " développement durable " et de la " croissance verte ". Mais on ignore souvent qu'un pas supplémentaire vient d'être franchi : désormais, terres, animaux et végétaux sont transformés en produits financiers. Cette enquête impressionnante raconte l'histoire de la mainmise sur les ressources vivantes à l'échelle planétaire, véritable entreprise de prédation. Avec un film documentaire sur Arte. La protection de l'environnement devient un marché particulièrement juteux. On connaît déjà le business du développement durable et de la croissance verte. Un pas supplémentaire est toutefois en passe d'être franchi : désormais, les terres, les forêts, les animaux et les végétaux sont transformés en produits bancaires et financiers. De fait, selon le vieil adage " tout ce qui est rare est cher ", les espèces vivantes en voie de disparition, les terres et les écosystèmes menacés prennent de la valeur. La nature devient alors un capital sur lequel il est possible de spéculer.
Cette enquête raconte l'histoire de la mainmise économique et bancaire sur les ressources vivantes à l'échelle planétaire, une véritable entreprise de prédation. Elle révèle que des banques et des fonds d'investissement achètent aujourd'hui d'immenses zones naturelles riches en espèces animales et végétales en danger, partout dans le monde, pour les échanger sur des marchés. Elle dévoile également le rôle crucial des lobbies, qui s'activent auprès des institutions européennes et internationales pour favoriser le développement de cette branche financière du
green business.
Sandrine Feydel et Christophe Bonneuil nous conduisent en Ouganda, au Brésil, en Amazonie, aux États-Unis et en Malaisie, où des bio-banques " protègent " désormais des écosystèmes en danger. Ils décrivent les dangers auxquels se trouvent alors exposés les populations locales et leur environnement naturel. Ils montrent enfin que ce sont souvent les entreprises les plus destructrices de l'environnement, comme les industries minières et pétrolières, qui s'intéressent à ces marchés, et que les institutions financières responsables de la crise des subprimes en 2008 n'en ont décidément tiré aucune leçon et nous préparent un " krach vert "...