Le retour de Lagaffe

Delaf, André Franquin (Scénario,Dessins), Jidéhem (Scénario,Dessins)

À propos

Gaston, c'est un des personnages les plus sympathiques de toute la bande dessinée franco-belge. Né il y a 66 ans sous le crayon d'André Franquin, Gaston est au début un antihéros paresseux qui très vite va devenir un personnage à l'imagination et à l'énergie débordantes (tant qu'il ne s'agit pas de travailler). La série comporte une galerie de personnages réjouissante : Moizelle Jeanne, l'amoureuse transie de Gaston (qui ne capte aucun des signaux qu'elle envoie) ; M. De Mesmaecker, l'homme d'affaires irascible qui n'arrive jamais à signer des contrats ; Prunelle, le patron stressé de Gaston, victime favorite de ses inventions, etc. « Gaston » est sans conteste la série la plus drôle de l'histoire de la bande dessinée franco-belge, servie par un graphisme expressif et ultra dynamique.
Afin de respecter au mieux l'esprit et l'oeuvre de Franquin, Delaf a réalisé un travail d'analyse extrêmement méticuleux . Le résultat est incroyable et magnifique !


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  • Auteur(s)

    Delaf, André Franquin, Jidéhem

  • Éditeur

    Dupuis

  • Distributeur

    ePagine

  • Date de parution

    22/11/2023

  • EAN

    9791034767991

  • Disponibilité

    Disponible

  • Action copier/coller

    Dans le cadre de la copie privée

  • Action imprimer

    Dans le cadre de la copie privée

  • Poids

    45 547 Ko

  • Lectorat

    à partir de 6 ANS

  • Série

    Gaston

  • Diffuseur

    Média Diffusion

  • Entrepôt

    ePagine

  • Support principal

    ebook (ePub)

  • Version ePub

    3.0

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André Franquin

Jidéhem

Jidéhem (Dupuis)
Né le 21 décembre 1935, Jean De Mesmaeker, dit Jidéhem, suit les cours d'art décoratif à l'institut Saint-Luc de Bruxelles et présente ses premiers travaux à Fernand Cheneval, éditeur et animateur de l'hebdomadaire HEROïC-ALBUMS, qui l'encourage et publie en feuilleton à partir de 1953 ses deux premières histoires, “Ginger et le collectionneur” et “Le Baron est fou”.

Jidéhem va ensuite réaliser pour ce journal une demi-douzaine d'enquêtes de son détective “Ginger”, ponctuées de mitraillades, de poursuites automobiles et de crashes spectaculaires. 1 la disparition d'HEROïC-ALBUMS, fin 1956, il se présente chez Dupuis.

Son type de série semi-réaliste et violente effarouche l'éditeur fort soucieux de la censure française : Ginger ne vivra de nouvelles aventures dans SPIROU qu'en 1979, lorsque le seuil de tolérance dans les publications pour la jeunesse se sera nettement relevé.

Franquin se trouve toutefois débordé par les nombreuses responsabilités qu'il a acceptées ( la série “Spirou et Fantasio”, les animations de couvertures du journal et l'illustration de la rubrique automobile “Starter”; les gags hebdomadaires de “Modeste et Pompon” dans TINTIN et la création envisagée de “Gaston”) et Jidéhem lui est présenté. Il entre dans l'atelier du Maître et participe aux décors de Spirou à partir du “Prisonnier du Bouddha”, reprend et développe l'animation graphique des articles de Starter, collabore largement aux premières années de “Gaston Lagaffe” (Son véritable patronyme sera d'ailleurs accordé à l'“homme aux contrats” de la série.).

Il rêve pourtant toujours d'une série personnelle et l'abordera par un biais, car l'éditeur se montre réticent à laisser se disperser le parfait collaborateur de son auteur vedette.
“Franquin me conseilla d'en parler à Delporte,” se souvient Jidéhem. “Et Delporte me déclara : —“Il n'y a qu'une seule solution. Je vais t'écrire un synopsis. Comme je suis le rédacteur en chef, je serai bien forcé de l'accepter...” Et il le fit avec “Starter contre les Casseurs”.”

Ce banc d'essai animant le personnage d'une rubrique du journal incite l'éditeur à lui donner carte blanche, pour autant qu'il évite le genre policier où Tillieux se trouvait déjà la cible des censeurs parisiens. Comme sa femme attendait une petite fille, l'artiste décide de lancer une jeune héroïne, “Sophie”, qui apparaîtra avec Starter dans l'épisode suivant (“L'½uf de Karamazout”, 1964), puis prendra son autonomie et vivra une vingtaine d'aventures jusqu'en 1995, souvent sur scénario de Vicq.

Lorsque sa fille aura dépassé l'âge de son héroïne, Jidéhem réduira nettement sa production, adaptant de 1990 à 1993 quelques “Chansons cochonnes” pour les éditions Top Game de son ami Carpentier. Son essai de relancer “Ginger” tourna court, mais il conserve une grande nostalgie de son premier personnage et regrette de n'avoir pu lui consacrer une carrière complète.

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